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Préservation du foncier agricole dans la capitale
Réaliser les projets d’urbanisation extra muros
17 Juillet 2010

dans un passé très récent, la wilaya d’Alger disposait d’un potentiel agricole important puisque avec un total 47 mille hectares, et surface agricole utile représentait 58% de la superficie de la capitale et 20 hectares seulement sont aujourd’hui en phase d’exploitation dans les trois zones principales du territoire de la wilaya : le littoral, le Sahel et la Mitidja

Selon le premier responsable de l’agriculture de la capitale, les projets d’extension urbaine de la capitale devraient dorénavant se faire en dehors d’Alger si l’on tient à préserver le peu de foncier agricole quiy reste - ce dernier est estimé à quelque vingt hectares-. Il faut dire que le béton a recouvert de vastes pans du foncier agricole et aujourd’hui il est, selon le responsable, temps de préserver les terres restantes et transférer les projets d’urbanisation en dehors de la capitales dans les wilaya voisines à l’instar de Blida, Boumerdès et Tipasa afin de soulager la surcharge sur la capitale qui manque cruellement d’espaces verts et de terres agricoles. Il faut dire que plus de 100 mille hectares ont été cédés à l’urbanisme, ces derniers entraient dans le cadre des terres agricoles inutiles ou peu exploitables. Plus de 500 hectares ont été récupéré jusque-là par les pouvoirs publics de la wilaya d’Alger dans le cadre de la loi d’expropriation pour utilité publique dont les projets entrant dans le cadre du programme location-vente de l’Agence pour l’amélioration et le développement du logement (AADL), l’extension de centres universitaires, la construction de lycées, hôpitaux ou des projets pour le secteur de l’éducation, mais aussi les bidonvilles qui tous, sont bâtis sur des terres agricoles, des projets qui n’ont fait que restreindre encore plus les espaces verts dans la capitale. Le directeur de l’agriculture de la wilaya d’Alger a appelé les responsables locaux à préserver les terres agricole sachant que les terres non exploitables et même peu exploitables sont toutes utilisées pour des projets d’intérêt public et tout éventuel nouveau projet devrait se faire sur des terres agricoles, chose qui est pour le moment inacceptable vu que les terres qui restent aujourd’hui devraient être exploitées dans leur vocation première. D’ailleurs toute exploitation agricole individuelle ou collective, notamment celle de la Mitidja situées dans les communes algéroises à l’instar de Dar El-Beida, Zéralda, Staoueli, Birkhadem, Chéraga et d’autres, se sont dotées aujourd’hui d’un suivi particulier de la part de la Direction de l’agriculture d’Alger qui contrôle de près toute infraction à la loi ou toute exploitation illégale de ces terres, notamment les projets d’urbanisation. Pourtant rappelons-le, dans un passé très récent, la wilaya d’Alger disposait d’un potentiel agricole important puisque avec un total de 47 mille hectares en surface agricole utile représentait 58% de la superficie de la capitale et 20 hectares seulement sont aujourd’hui en phase d’exploitation dans les trois zones principales du territoire de la wilaya : le littoral, le Sahel et la Mitidja. Il est à dire aussi que ce grand problème d’exploitation du foncier agricole est aujourd’hui l’un des plus importants facteurs bloquant du développement de l’activité agricole dans la capitale et de sa maigre production. Puisque notant qu’une terre qui est inscrite dans le Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme PDAU perd automatiquement son statut de terre agricole.

Par : Chafika Kahlal

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