Encore une fois le sachet de lait a disparu des étals des épiceries de proximité. Les rares commerçants "privilégiés" qui arrivent à se procurer une quantité dérisoire de ce précieux produit n’hésitent pas à en gonfler les prix.
Voilà déjà cinq jours sans que les habitants de la commune de Baraki ne trouvent à l’achat les sachets de lait pasteurisé. Au niveau des différents espaces de vente, la même réponse est donné par les commençants qui ne savent pas pourquoi cette absence d’approvisionnement en ce produit de première nécéssité au sein des ménages. Le stock minime, voire désiroire, disponible auprès de quelques revendeurs "privilégiés" ne suffit aucunement à répondre aux nombreuses demandes, tout juste peut-être suffit-il aux besoins des propres familles de ces mêmes revendeurs, leurs voisins immédiats et bien sûr leurs proches et amis. Pendant ce temps les résidants dans les zones localités rurales se rabattent sur le lait cru, souvent indisponible, et quand il l’est il est cédé à des prix prohibitifs, puisque ce produit dépasse bien souvent les quarante dinars le litre. Face à cette pénurie inexpliquée et qui touche, semble-t-il, quelques zones uniquement, certaines épiceries, situées à la périphérie de Baraki, n’ont pas hésité à céder le sachet de lait pasteurisé à... 27 DA. Cette surprenante pénurie n’a pas d’explication rationnelle ni encore moins convaincante. Les trois milles éleveurs de vaches laitières, recensés à travers la commune, disent quant à eux qu’ils produisent un peu moins de crainte de l’altération du produit à cause de la chaleur qui commence à s’afficher torride. Beaucoup de commerçants, ne disposant pas de frigos, préfèrent ne pas s’embarasser des sachets de lait facilement périssables. Pendant ce temps, pour répondre aux besoins impératifs des ménages, les consommateurs se déplacent sur des kilomètres dans l’espoir de trouver enfin ce précieux produit. Une explication-alibi est avancée par certains qui affirment que beaucoup de véhicules de collecte de lait sont en panne et de ce fait des dizaines de milliers de litres du lait produits chaque jour dans les fermes et hangars d’éleveurs de vaches et d’ovins restent en plan. De l’avis de beaucoup d’observateurs, les intermédiaires n’ont rien à voir cette fois-ci - une fois n’est pas coutume - Ils expliquent cela par le fait que l’offre soit très rare sur le marché, ce qui affirment-ils, amène à croire que le que le problème serait purement bureaucratique. Cela est peut-être vrai, n’empêche que les familles demeurent les principales victimes de cette situation pénalisante.