Le projet "100 locaux par commune" connait des fortunes diverses à travers la capitale, le foncier étant indéniablement son principal obstacle. Reste à filter au moment des attributions les indus bénéficiaires qu’il faut pouvoir déceler afin de ne pas pénaliser les ayants droit.
Dans le but de relancer l‘activité dans les communes d‘Alger et dans le cadre de la politique étatique «100 locaux par commune», la wilaya d‘Alger, a selon plusieurs responsables communaux attribué jusqu‘ici près de 1.900 locaux commerciaux et professionnels pendant que 2.800 sont en cours de réalisation ou attendent d‘être attribués à travers les 57 communes de la capitale. Cette opération a pour but d‘atténuer un tant soit peu le taux de chômage et encourager les jeunes dotés d‘une formation professionnelle à excercer leur profession, tout en recrutant un ou deux autres chômeurs. Ces locaux leur permettent ainsi de démarrer des petites entreprises. Ce projet connaît d‘ailleurs un grand engouement à travers l‘ensemble des communes de la capitale : Baraki, Kouba, Ouled Chbel, Rouiba, Birtouta, Zéralda et Tessala El Merdja, ont toutes mené à bien ce projet. D‘autres communes ont rencontré certains problèmes qui ont ralenti la réalisation de ces locaux ou leur attribution. Des conditions strictes sont en effet édictées pour pouvoir bénéficier de ces locaux. La commune de Belcourt a dû reporter la distribution de ses locaux après avoir découvert sur la liste des futurs bénéficiaires des intrus n‘ouvrant pas droit à ce programme, apprend-on auprès du premier responsable de la localité. D‘autres communes, elles, ont eu du mal à réaliser ces locaux à cause du problème du foncier à l‘instar de Bir Mourad Raïs, Hraoua et Khraissia qui se plaignent jusque-là d‘un véritable problème du foncier et qui a ralenti de nombreux projets. La commune de Bir Mourad Raïs a dû construire ses 100 ocaux professionnels et commerciaux dans d‘autres localités afin de ne pas priver les jeunes de cette commune de cette opportunité légitime. D‘autres communes algeroises ont procédé à la transformation de certains de leurs marchés couverts et rayons de commerce en locaux professionnels, tel est le cas de la commune de Baraki qui a jusqu‘ici réalisé 68 locaux professionnels après transformation de marchés. La commune de Staouali a elle aussi fait de même et a réalisé 54 locaux professionnels au profit de ses jeunes. Il y a lieu de rappeler que ce programme s‘est fixé, initialement, pour objectif, la création d‘un minimum de 300 mille emplois au profit des chômeurs âgés de 18 à 50 ans, dans divers créneaux de services et d‘artisanat, soit 150 mille locaux à travers le pays à raison de 100 locaux par commune employant une moyenne de deux personnes par local avec à terme la créeation de plus de trois millions d‘emplois à travers le territoire national.
C. K.