L’image du tendre pigeon roucoulant fait oublier ses nombreux méfaits. Sous ses aspects inoffensifs le pigeon est en effet un volatile extrêmement nuisible. Cet oiseau, qui se reproduit à une vitesse folle, génère une quantité astronomique de déjections, en outre ces dernières sont très acides et à la lonque s’attaquent à la pierre et même à l’acier. Le pigeon a également une capacité d’adaptation incroyable qui fait de lui un parasite difficile à éradiquer.
Les pigeons connaissent une prolifération sans précédent en zones urbaires, aucun quartier n’est épargné par ce phénomène. Autrefois confinés à certains parcs et espaces verts ou en zone rurale, les pîgeons oint fini par envahir la capitale. Ce volatile est le descendant direct du pigeon bisset importé par les premiers colons. Le pigeon, qui s’est parfaitement acclimatisé, afini par investir tous les quartiers de la capitale, se réfugient dans tous les endroits en hauteur pouvant lui servir de juchoirs. Toute crevasse ou ouverture quelquonque peut lui servir de refuge : terrasses, auvents, balcons... Cette situation n’est pas sans conséquence sur la santé publique, puisque les fientes de ces volatiles viennent aggraver, un peu plus, l’insalubrité ambiante. Le pigeon, en outre, peut être considéré comme un oiseau très nuisible, au vue de la quantité phénoménale d’excréments qu’il produit, en outre ses déjections étant très acides, elles s’attaquent au fil des temps à la pierre et même à l’acier. Ceci sans parler des nombreux inconvénients générés aux résidants des cités, en effet il n’est pas rare, que l’on se retrouve avec des fientes gluantes sur le sommet du crâne ou les épaules, si par malheur on a l’inconscience, en fuyant la chaussée de se réfugier sur une portion de trottoir libre. Que dire de l’état des véhicules stationnés sous les balcons ! On peut également se retrouver en ouvrant sa fenêtre, le matin, se retrouver nez à nez avec deux pigeons roucoulant tendrement. Les Algérois semble-t-il, non au courant des méfaits de cet oiseau qui se reproduit à une vitesse grand "v", continuent à lui faciliter la vie en laissant à sa disposition sources d’eaux, décharges sauvages, sans parler des murs qui ressemblent à de véritables gruyères au grand bonheur des pigeons. Certaines villes, à l’instar de la capitale britannique, conscientes du danger de cet oiseau ont engagé une lutte sans merci contre lui en utilisant diverses méthodes, qu’elles actualisent régulièrement. Le pigeon en fait arrive à déjouer les pièges qui lui sont tendus, il a une capacité d’adaptation incroyable. La sonnette d’alarme est tirée et il est réellement grand temps que les autorités communales prennent en charge ce problème de salubrité publique. La première étape étant déjà d’interdire de donner à manger à cet oiseau et d’éradiquer définitivement les innombrables décharges sauvages en attendant de passer à d’autres actions plus radicales.