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Environnement associatif
Faible contribution dans la formation et la culture
26 Octobre 2009

Au regard de la démission de certaines associations ou encore de leur déviation et oubli de leurs vocations, ce qui a fini par en faire de véritables fonds de commerce à but lucratif, la wilaya d’Alger compte saisir le taureau par les cornes et passer à l’action pour mettre de l’ordre dans la maison. Ainsi il est prévu la création de cercles de débats et d’échanges pour une meilleure rentabilité et efficacité. Il est demandé en outre de ces associations, au vue des sommes colossales déboursées par l’Etat, leur contribution efficiente à la formation des jeunes et à la vie de la cité...

Quel rôle jouent les associations à Alger ? Des chiffres et des pourcentages de statistiques récentes montrent, le moins que l’on puisse dire, une indifférence flagrante et alarmante manifestée par de nombreuses associations à l’encontre de la formation. La situation nécessite sans aucun doute que le statut et le rôle des associations soient révisés et redéfinis. Des sommes colossales sont pourtant dégagées régulièrement par l’État pour que ces organismes, censés être beaucoup plus proches et à l’écoute de la société civile, elles devraient jouer un rôle de sensibilisation et d’orientation vers le monde de la culture ou tout autre secteurs. La contribution des associations dans ce sens est largement saluée aux quatre coins du monde et contribue à seconder de manière efficace les efforts des autorités communales.

Quel est le rôle des associations ?
Dans la capitale et en dépit du nombre important des associations y exerçant, l’action de ces associations, dans leur quasi majorité, est carrément absente du moins sur la scène culturelle. En effet, selon de récentes études menées par les départements de la wilaya d’Alger, il est révélé que seulement 5% de l’ensemble des associations agréés au niveau de la capitale collaborent avec les centres et maison de culture. Bien pire encore, sur 100 associations qui activent en collaboration avec ces centres, uniquement 6% sont à caractère scientifique, et les autres voient leur contribution se focaliser principalement sur des activités théâtrales, artistiques et parfois environnementales même si cette dernière est moins apparente.

Des vocations oubliées en cours de route
Ainsi, des centaines, pour ne pas dire des milliers d’associations à Alger se voient détourner de leur vocation et mission et s’adonnent à des activités lucratives. Certaines sont devenues, par la force des choses, de véritables commerçants sans aucun scrupule ou état d’âme. Suite à ces pratiques devenues légion, les associations ont fait certes l’objet de critiques acerbes de la part de la société civiles ainsi que des institutions d’Etat. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales est même intervenu personnellement au cours de cet été, afin de tenter de faire le grand ménage et donner un coup de pied dans lafourmillière au sein du milieu associatif.

La wilaya d’Alger envisage une campagne contre les contrevenants
La wilaya d’Alger, quant à elle, n’est pas resté les bras croisés. Les associations font l’objet d’un grand thème débattu, ces derniers jours, au sein de cette instance, nous affirme une source proche de la wilaya. Des mesures draconiennes seront mises à pied d’oeuvre au cours des prochains mois en application des nouvelles lois régissant le monde associatif émanant du ministère de l’Intérieur. Il est même très possible et prévu que la wilaya d’Alger adopte une série de mesures supplémentaires concernant l’encadrement et le suivi des activités des associations activant sur son territoire. Il y aura également, selon une source prochze de ce dossier, l’organisation de séminaires et de rencontres selon un programme annuel qui sera établi et supervisé par la tutelle. Il est déjà précisé d’ores et déjà que la tutelle entend bien exiger le respect inconditionnel de ce programme, ainsi donc toutes les associations sont tenues de le respecter. Enfin, le département de Mohamed-Kébir Addou, compte réaliser des maisons ou plutôt des cercles de débats au sein desquels les associations pourront se rencontrer, débattre et échanger leur point de vue ou encore leurs expérience, ces structures verront probablement le jour au sein de chaque circonscription administrative.

Par : YAZID BOULAOUCHE

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