Le président de l’APW dans son intervention au cours du premier jour de la session ordinaire, a établi les grandes lignes et axes autour desquels s’axeront les débats. La salle de conférences du siège de la wilaya d’Alger a accueilli les intervenants. Trois premiers rapports accablants ont été exposés au cours de cette première journée. Ces rapports ont concerné respectivement l’environnement, la culture et le tourisme.
Tous les points importants relatifs à trois secteurs sensibles dans le quotidien de l’algérois ont été débattus hier lors de la première journée de la session ordinaire de l’APW. Les trois points sont l’environnement, la culture et le tourisme. Les travaux de cette première journée qui connaîtra sa fin aujourd’hui à la salle des conférences du siège de la wilaya d’Alger, a abouti sur trois rapports accablants présentés par les trois commissions de l’Assemblée en charge de ces secteurs. Ces rapports ont jeté unfroid sur l’assistance et ont donné ainsi le "la" à une ambiance mitigée. Au départ, avant l’exposé des a été question de désigner un remplaçant pour feu Henni Ada Kamel, élu à l’APW décédé au début de l’année en cours. Le remplaçant serait issu de la formation du FLN. Le président de l’APW, a d’entrée, établi les grandes lignes autour desquelles s’articuleront les débats, ceci tout en annonçant, une première depuis la mise en place de cette instance de peuple, la création d’un site WEB. Ce site est désormais opérationnel et est mis au service des citoyens d’Alger.
Quel place pour le tourisme à Alger
Un rapport sur le tourisme à Alger a été présenté par le président de la commission de tourisme au niveau de l’assemblée d’Alger, en l’occurrence Mohamed-Tahar Dilmi. Il a fait l’état des lieux en énumérant les lacunes gangrenant gravement le secteur. Le rapport a été établi devant le directeur de tourisme de la wilaya d’Alger. Des solutions ont été suggérés appelées à être adoptées à très court terme. Concernant ces lacunes, l’orateur abordera le manque de lieux de distraction et de loisirs dans la capitale. Il proposera un plan d’urgence, comprenant la création et la revalorisation de tous les éléments pouvant booster le tourisme à Alger, à l’instar du parc de distractions et de loisir situé dans la localité de Ben Aknoun. Partageant la même vision, le directeur de tourisme, a mis l’accent au cours de son intervention, sur le manque d’hôtels et de lieux touristiques dans Alger. Il explique l’importance du tourisme, source de revenus conséquents pour la wilaya, si tous les moyens sont mis en place pour attirer les étrangers. Il déplorera le fait que même les hôtels et les sites touristiques existants, à l’exemple des plages et stations balnéaires, sont loin de répondre aux attentes touristiques, cela en dépit des progrès enregistrés cette année comparativement aux années précédentes.
La culture, parent pauvre
La culture, étant un facteur influant sur le tourisme est le deuxième point abordé au cours de cette session. C’est le président de la commission touristique qui a présidé la commission culturelle. Il dénonce, également pour ce secteur le manque d’infrastructures culturelles, la documentation et de loisirs, à l’instar des bibliothèques, maisons de la culture et de jeunes. Outre ce manque criant, de lourdes défaillances dans la gestion de la culture à Alger ont été signalée dans ce rapport loin d’être tendre. Il a été suggéré la revalorisation des statuts et l’enrichissement des lieux de la culture, tels les bibliothèques, les cinémas. Il prônera également la préservation dupatrimoine algérois à l’instar de La Casbah d’Alger.
L’intervention de la directrice de la culture de la wilaya d’Alger, s’est étalé, quant à elle, sur les réalisations, du moins tout ce qui a été réalisé à ce jour. Elle parlera de la réhabilitation des sites de La Casbah d’Alger et de la mosquée Katchaoua.
L’environnement victime de l’incivisme
Le dernier point traité, et non des moindres, traité lors de la session d’hier, a été le secteur de l’environnement. Ce dernier a eu sa part des critiques, comme il fallait s’y attendre. Car il est inutile de se voiler la face, tout reste à faire dans ce secteur qui ne peut d’ailleurs être dissocié des deux autres, car comment peut-on envisager de relancer le tourisme dans un environnement totalement insalubre et où tout va à vau-l’eau. Les tares dont souffre ce secteur sont tellement visibles qu’il n’est même pas utile d’être experts pour les voir et les énumérer. Les solutions proposées par le président de la commission dans son rapport, est de développer encore plus les techniques et les moyens déployés par les différentes Epic d’Alger en collaboration avec les APC. Aujourd’hui verra la deuxième et dernière phase des travaux de cette session. Seront-ils adoptés ou rejetés par les élus du peuple. Les décisions seront-elles appliquées réellement sur le terrain, ou n’est-ce qu’un simple coup d’épée dans l’eau ?