Les Algérois suivent avec impatience l’avancée des travaux du tramway, lequel viendra mettre, enfin, un terme à leur stress dû aux aléas du transport dans la capitale.

La route reliant le sud au nord de la commune de Bab Ezouar, sur l’axe menant au centre-ville et vers le quartier Sorecal, connaît une perturbation quotidienne de la circulation. En fait cette route depuis le début des travaux du tramway connait des bouchons interminables. Ces perturbations sont dues en grande partie au rétrécissement de la chaussée dont le milieu accueillera les rames du tramway appellées à desservir une partie de la capitale. Les voitures ne peuvent plus enpunter ce passage sans devoir s’arrêter et se céder le passage mutuellement. L’existence de plusieurs crevasses et nids-de-poule rend la situation encore plus pénible pour les conducteurs. «Il faudrait activer les travaux afin de les terminer, le plus rapidement possible. Cette situation devient vraiment stressante», se plaint un habitué de cette route. Les commerçants, installés sur cet axe, ont également manifesté leur inquiétude sur la baisse inquiétante de leur chiffre d’affaires due, toujours à la présence des travaux et de toutes les perturbations qu’ils engendrent. «Les clients évitent cette route par commodité», nous explique un des commerçants. En fait les trottoirs n’existent plus, ayant été sacrifiés à l’élargissement de la chaussée dès le début des travaux. Sans oublier la poussière omiprésente sur les lieux. Avec la chaleur qui s’annonce, cela sera loin d’être une sinécure pour les riverains. Il est vrai que l’on n’a rien sans sacrifices. La réalisation du tramway est très attendue par les Algérois, attendu qu’il soulagera une bonne partie de leur stress lié au transport. Cela est sans nul doute un acquis indéniable pour les habitants de la capitale mais les travaux gagneraient à être accélérés pour le confort des riverains qui ingurgitent, chaque jour que Dieu fait, des quantités astronomiques de poussière et les jours de pluie pataugent dans la gadoue.