Cette ligne existe déjà depuis plusieurs années dans l’illégalité la plus totale. Il n’y a pas d’arrêt fixe pour cette ligne clandestine, les usagers sont là à attendre ces bus dont les horaires sont d’ailleurs très irréguliers.
Les transporteurs sur la ligne Chevalley-Tipasa exercent dans l’illégalité, ceci nous disent-ils afin de répondre aux besoins des citoyens.
«Beaucoup de personnes préfèrent prendre le bus à partir de Chevalley pour se rendre à Zéralda ou Bousmail, plutôt que de le prendre à Tafourah ou à la station de Saïd-Hamdine (où une ligne régulière existe), surtout les personnes qui travaillent ou habitent dans les environs», nous diront des transporteurs sur cette ligne. Les usagers quant à eux nous diront : «Ce n’est pas du tout évident de se déplacer jusqu’à Saïd Hamdine ou Tafourah pour se rendre ensuite à Bousmail, avec tout l’encombrement que connaît l’axe chevalley-Saïd Hamdine-Tafourah, on ne peut pas prendre le risque d’aller jusqu’à ces arrêts pour avoir nos bus.»
Cette ligne existe déjà depuis plusieurs années dans l’illégalité la plus totale, «c’est pourquoi nous tenons à être régularisés, nous déclare un transporteur, il faut que les autorités concernées acceptent enfin de se pencher sur notre situation pour le bien des nombreux usagers de cet axe». Il n’y a pas d’arrêt fixe pour cette ligne clandestine, les usagers sont là à attendre ces bus dont les horaires sont d’ailleurs très irréguliers, «nous n’avons pas trop le choix», nous dira un habitué de cette ligne.
Les transporteurs n’étant pas régis par une quelquonque loi, prennent les décisions qui leur chantent. Pour que cesse cette anarchie, cette ligne devrait être réglementée et les transporteurs, qui bénéficieraient d’un agrément pour y exercer, devront obligatoirement respecter les horaires, les arrêts à observer et l’itinéraire à emprunter, ce qu’ils sont loin de faire aujourd’hui. Il arrive parfois que ces bus daignent observer un arrêt à Zéralda alors que le plus souvent ils font fi des voyageurs devant y descendre. «Le pire sur cette ligne, c’est que c’est le transporteur qui décide seul de l’itinéraire à suivre, passer par Zéralda et y observer un arrêt, ou se rendre directement à Bousmail. Certains usagers se retrouvent de ce fait en pleine autoroute parce que le chauffeur tout-puissant a décidé de ne pas entrer à Zéralda», nous explique une dame, contrainte d’enprunter cette ligne.
Dans l’absence d’une assurance, aussi bien les chauffeurs que les usagers sont inconscients des risques qu’ils prennent quotidiennement.
L’inexistence d’un contrôle des services concernés, a fait que ces transporteurs imposent leurs propres lois, tout en avançant la piètre excuse de leur soi-disant souci du bien-être des voyageurs.
Vivement que les responsables du transport dans la wilaya d’Alger instaurent des garde-fous pour mettre fin à ces dangereuses dérives.