Les mouches sont avant tout associées aux déchets domestiques et les déjections des animaux domestiques. Si elles sont parfois considérées comme des "pestes", il ne faut cependant pas oublier leur utilité. En effet, de nombreuses espèces sont prédatrices ou parasites d’insectes nuisibles ou contribuent à la pollinisation.
Les espèces que l’on rencontre dans nos habitations
La mouche domestique est la plus commune. Elle est élancée, grise avec le haut de l’abdomen jaune. Elle se développe dans les poulaillers. Les mouches bleues ou vertes de la viande ont des reflets métalliques sur tout le corps, et la mouche d’autonome.
Pondaison
Une mouche domestique peut pondre jusqu’à 2.400 œufs. Ce grand potentiel de reproduction explique pourquoi les mouches peuvent rapidement développer une résistance aux pesticides qui seraient utilisés pour les combattre.
Conséquence de l’infestation
Les mouches peuvent transporter des agents (bactéries, virus, protozoaires, vers plats ou ronds…) de diverses maladies humaines qu’elles régurgitent ou excrètent. Elles peuvent par exemple transmettre, dans les pays où sévit la maladie, la dysenterie amibienne, la poliomyélite, l’hépatite infectieuse, la conjonctivite, la salmonellose.
Mieux vaut prévenir que guérir
La clé du contrôle des mouches réside dans une bonne gestion des déchets alimentaires et des excréments animaux. Il est donc conseillé d’éliminer vos déchets de cuisine dans des poubelles hermétiquement fermées. D’éliminer les fruits en fermentation, de mettre tous les aliments à l’abri ;
Si vous faites un tas de compost dans le jardin, disposez le loin de la maison, enterrer les extrêment de votre chien.
Nettoyer poulaillers, niche du chien, de fermer les fenêtres ou y mettre des moustiquaires bien jointives. Des répulsifs peuvent également être utilisés comme par exemple une orange piquée de clous de girofle.