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’’Il en est dans la religion trois qualités, quiconque les possède, saura savourer la douceur de la foi: Vouer un amour exclusif à Dieu et à son Envoyé, si l’on aime quelqu’un d’autre, qu’il ne sera que par amour à Die
L’Islam face aux défis modernes
7 Septembre 2009

Face aux défis du monde contemporain, l’Islam dresse le rempart éprouvé de ses certitudes et de la fraîcheur inaltérable de son message, le Saint Coran. Ce message, nous allons le voir, satisfait à toutes les exigences d’une époque marquée du sceau des sciences positives avec leurs applications et leurs implications techniques et technologiques.

Une parfaite harmonie existe entre la science moderne et la notion coranique. Les domaines des connaissances humaines, notamment des sciences métaphysiques philosophiques et théologiques.
Dans cette étude de synthèse de la dernière rencontre sur la pensée islamique, il a été choisi de combattre l’ethnocentrisme occidental si pénétré aujourd’hui des sciences de la matière et des la mathématiques sur son propre terrain.
Dans cette ordre d’idées, on ne peut ne pas évoquer au passage les perspectives infinies des sciences de l’esprit, ces sciences qui nous conduisent, au-delà des réalités sensibles, pourquoi pas à la contemplation du royaume céleste.
Pensant détenir toute la science qu’un être humain puisse posséder à son époque, Moise avait reçu de Dieu la révélation qu’un de Ses serviteurs le surpassait de très loin dans l’ordre de la connaissance.
Moise tenait à tout prix à connaître ce personnage mystérieux qui détient une science non seulement qu’aucun être avant lui ne détenait, mais surtout qui dépassait de loin ce que Moise connaissait lui-même. Cet homme que la tradition islamique nommait El Khodeir (Le verdoyant). Les exégètes sont unanimes à dire que dès qu’il s’installe sur une terre, même la plus aride elle se couvre aussitôt de verdure et elle devient verdoyante.
Le docteur Salah Eddine Kechrid dans sa traduction du Coran dit, lorsqu’il donna l’explication du verset : ‘‘Ils trouvèrent l’un de Nos humbles admirateurs à qui Nous avions donné une grâce de Notre part et à qui Nous avons enseigné une science venant de Nous’’ (sourate 18 verset 65) que : ayant revêtu un habit blanc, il devint immédiatement vert, la couleur verte étant le symbole de la bénédiction et de sainteté.
Il y a lieu d’ouvrir une parenthèse pour dire que lorsque le Coran a utilisé dans le précédent verset le terme ‘‘Ils’’ Moise en allant à la rencontre de El Khodir n’était pas tout seul, mais accompagné de Josué.
Voilà donc Moise et El khodeir, miraculeusement mis en présence l’un de l’autre. Ils ne firent pas ensemble long chemin, puisque Moise, ne put s’empêcher à trois reprises, malgré ses promesses réitérer, de manifester son étonnement ou sa désapprobations, devant des scènes étranges dont il fut témoin.
Ils durent se séparer rapidement, El Khodeir comprenant les choses d’après une science que Dieu lui avait enseignée, cependant que Moise jugeait d’après une logique étrangère aux réalités absolues, une science différente, qu’il détenait lui, également de Dieu, mais toute relative, à l’échelle de la nature.
Voilà pour les savants une belle leçon d’humilité puisque les élites supérieures, ne détiennent pas la connaissance absolue, même et surtout dans le domaine des sciences de l’esprit, mais une parcelle infime qui n’est pas  acquise,  mais  accordée  par le Subtil, l’Omniscient et le Savant en toutes choses.
Il y aurait certes encore beaucoup à dire sur les couloirs balisés de l’ascension spirituelle, les expériences vécues de l’extinction, de l’anéantissement et de «vinification» avec Dieu, sans parler du voyage merveilleux du sceau des prophètes vers «le lotus de la limite» que certains autres savants traduisent par le ‘‘Jujubier du terme’’.
Dussent-elles nous éloigner de notre sujet, n’était-il pas important de formuler ces réserves, dés l’abord, pour ne pas méconnaître ou trahir le caractère phénoménal, de la notion coranique, qui transcende, sans les heurter, les découvertes scientifiques modernes.
Quittons ces hauteurs, les cimes de l’existence absolue et vraie. Remettons les pieds sur terre pour nous cantonner au bas de existence métaphorique, au niveau des connaissances terre à terre, niveau plus accessible aux diplômés des universités occidentales, pour confronter l’Ecriture Sainte avec les sciences de la matière et les techniques électroniques. Dans un souci de clarté et pour préserver le caractère dépouillé de cette partie de l’étude.
(A suivre)

Connaissez-vous votre religion ?
Que nous vaut la prière sur le Prophète ? Est-ce que le fait de ne pas prier sur lui, rend notre croyance incomplète ?

M. Salah Eddine (Kouba Alger)

Dans son livre, ‘‘Les meilleures manières de prier sur le prophète’’, l’ancien président du comité des ulémas d’El Azhar disait que les prières sur le messager de Dieu, que la bénédiction de Dieu et le salut soient sur lui, ne sont pas soumises à une limite.
Autrement dit, autant le serviteur de Dieu prie sur le prophète, autant il est rétribué, c’est pourquoi il est recommandé de prier abondamment sur lui, sans se restreindre à un nombre de prières précis.
Nous aurons remarqué que dans les assemblées, les rencontres, les mariages et autres règlements de problèmes à l’amiable, avant de commencer ou d’exposer telle ou telle situation, avant que quelqu’un ne puisse prendre la parole, on commence toujours par dire cette formule ‘‘Priez sur le prophète’’ .
Dieu Le Tout Puissant dit dans le Coran: « Certes, Dieu et Ses Anges prient sur le Prophète, ô vous qui croyez, priez sur lui et adressez lui vos salutations.» (Sourate 33 verset 56). Les savants sont d’avis que la "prière" de Dieu sur Son Prophète que la bénédiction de Dieu et le salut soient sur lui est une Miséricorde qu’Il déverse sur lui.
De même, les prières des anges sont une invocation du Pardon de Dieu en sa faveur, et celles des croyants une invocation en sa faveur. En effet, nous sommes invités à prier Dieu, d’augmenter Ses honneurs et Ses faveurs envers le Prophète.
Par ailleurs, nous savons tous que le sceau des Prophètes (Qsssl), est promu aux yeux de Dieu, à un rang, qu’aucune autre créature ne peut atteindre et que le Seigneur a fait de lui Son élu préféré.
De nombreux textes montrent avec certitude que Dieu a accordé à Son Messager d’innombrables bienfaits. Cependant, notre invocation et nos prières en réalité, ne constituent qu’un geste d’amour envers lui.
En effet, notre amour pour le Messager de Dieu finalement, est un signe de notre foi profonde en Dieu. Il est rapporté dans un hadith authentique, que le Prophète (Qsssl) a dit : « Aucun d’entre vous ne sera considéré comme un vrai croyant, tant qu’il ne m’aimera pas plus que quiconque, ses parents y compris.»
Donc, la croyance de l’individu ne peut être valable et reconnue, si ce dernier n’aime pas le prophète plus que quiconque, y compris sa famille, ses parents ces enfants et lui-même. Il rapporté que Omar le deuxième calife, a dit un jour au prophète (Qsssl), qu’il l’aimait plus que ses parents sa famille, ses biens et ses enfants, sauf sa propre personne. Le prophète dit alors: «Ta croyance n’est pas complète !» «Je le jure par Dieu que je t’aime plus que ma personne», rétorqua Omar. A l’instant oui, o Omar, dit le prophète. Il y a d’autres variantes ayant la même signification. Le professeur Ibn `Abd Essalam enseignant des sciences religieuses à l’université islamique de Homs (Syrie) souligna que lorsque nous prions sur le Prophète, nous n’intercédons nullement en sa faveur puisque nous ne sommes pas en mesure de le faire pour une personne d’un tel rang.
Cependant, Dieu nous incite à la reconnaissance envers ceux qui nous font du bien. Si nous sommes incapables de les récompenser comme il se doit, alors nous sommes tenus de prier pour eux. Sachant que nous, nous ne pouvons récompenser le Messager de Dieu à la hauteur de son bienfait, Dieu nous a indiqué la prière sur le Prophète, dans le Coran on trouve plusieurs versets, qui associe directement, le nom du Seigneur à celui de Son envoyé. ‘‘Celui qui se dévoue au prophète c’est comme s’il se dévoue au Seigneur’’. ‘‘ O vous qui avez cru, répondez à l’appel de Dieu et de Son prophète lorsqu’ils vous appellent à tout ce qui donne vie’’
Quant au statut de la prière sur le Messager, il y a diverses opinions, mais d’une manière générale, la plus usité lorsqu’on évoque son nom c’est de dire : Que la bénédiction de Dieu et le salut soient sur lui.

Par : Mohamed Ghobrini

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