Les de cuisson doivent être sains et pratiques. Voyons donc quels matériaux utiliser :
Le fer :
C’est un métal dont l’organisme a besoin, et aucun sel de fer, même lorsqu’il provient d’instruments rouillés, ne peut être considéré comme toxique. En conséquence, l’usage de poêles ou de wok en fer, de marmites ou de cocottes en fonte, ou encore de couverts en fer, peut être conseillé sans restriction aucune.
Le cuivre :
Il présente l’avantage de très bien conduire et répartir la chaleur, mais l’inconvénient, lorsqu’il s’oxyde, de produire du vert de gris, un toxique pouvant, à faibles doses, provoquer des irritations du tube digestif (ou pire, à haute dose). Une casserole en fer, extérieurement revêtue de cuivre, ne présente donc pas de danger, surtout si elle est bien entretenue. Par contre, le contact direct du cuivre avec des aliments, notamment acides, serait à déconseiller.
L’aluminium :
Il jouit d’une mauvaise réputation parmi les diététiciens, du fait que la couche d’alumine recouvrant et protégeant en permanence l’aluminium peut, à la cuisson, produire de petites quantité de gel d’alumine, une substance faiblement toxique – mais toxique tout de même - pour les reins.
L’émail :
Il contient des colorants à base de sels de plomb (extrêmement toxiques), et peut se fendre à tout moment, libérant ainsi dans la nourriture des particules aussi dangereuses physiquement que chimiquement. On l’exclura donc systématiquement de la batterie de cuisine.
Les céramiques :
Lorsqu’elles sont de mauvaise qualité, elles peuvent présenter exactement le même inconvénient que l’émail. On veillera donc à s’assurer de leur provenance.
L’inox :
Contient du nickel et du chrome, deux métaux toxiques qui peuvent passer dans l’alimentation, surtout lorsque le récipient est au contact de substances acides. Il est donc absolument indispensable de ne faire appel qu’à l’inox 18/10, un inox parfaitement stabilisé.