Quand planter :
Les haricots peuvent être mis en terre de la mi-avril environ à la mi-juillet, dès lors que la température du sol dépasse les 10°C. Avant, c’est risqué : trop de pluie ou un peu trop de froid et la germination se trouve compromise.
En échelonnant les mises en terre durant cette période, vous pourrez, en outre, étaler de la même façon les récoltes, ce qui vous garantira des cueillettes jusqu’au milieu de l’automne !
Quelle variété ?
Il existe de très nombreuses variétés correspondant à autant de semences sur le marché.
Si vous débutez, considérez plutôt les haricots nains qui n’exigent ni tuteurage ni palissage : c’est autant de travail en moins, même s’il faut du coup se baisser davantage pour récolter...
Où ?
Une terre bien meuble, que vous aurez préalablement bêchée en profondeur, et un peu allégée au besoin, conviendra au haricot qui n’est pas trop exigeant en la matière.
Comment ?
La veille du semis, faites tremper les haricots pour ramollir l’enveloppe des graines et ainsi favoriser la germination.
Au jardin, creusez avec la serfouette un petit sillon, en rabattant sur le côté la terre qui vous servira à recouvrir les graines. Pour aller bien droit (c’est plus joli !), aidez-vous d’un cordeau (une simple corde attachée à 2 petits bâtons ferait très bien l’affaire).
Déposez dans ce sillon une graine tout les 8 cm environ.
Si vous faites plusieurs sillons parallèles, espacez-les de 50 bons cm, afin que les pieds ne se concurrencent pas, et qu’il ne soit pas trop difficile de circuler entre les rangs !
Replacez la terre sur les graines ; tassez-la avec le dos du rateau et arrosez.
Maintenez la terre bien humide jusqu’à la levée, et attention aux limaces qui se régalent de tous les tendres semis...