Le bananier est une plante arbustive, vivace et non rustique qui ne résiste pas au froid de ces derniers temps. En effet, sa croissance très rapide fait que ses tissus sont peu lignifiés, gorgés d’eau et par là même fort sensibles au gel !
Bananier d’ornement :
Si vous cultivez votre bananier en pot, l’hivernage s’impose. Vous lui trouverez d’octobre à mai une situation lumineuse, dans une pièce peu chauffée (5 à 6°C)
Il faut chercher généralement à protéger convenablement le tronc, afin que la végétation ne reparte pas du bas du pied l’année suivante (ce qui vous condamnerait irrémédiablement à un bananier nain dans le jardin).
Les protections à mettre en place :
Emmaillotage du tronc :
C’est la protection spécifique au bananier. Elle consiste à protéger le tronc avec un manchon isolant.
Entourez le tronc à l’aide d’un grillage à poule ou d’un voile d’hivernage. Laissez 15 à 20 cm de toute part, que vous comblerez progressivement avec de la paille ou des feuilles mortes. Bouchez bien les interstices, sans tasser exagérément.
Protection du tronc
de bananier :
Si votre sujet est grand, vous pouvez superposer plusieurs étages de protection, jusqu’à atteindre le sommet de l’arbre. Inutile de chercher à entourer le feuillage, rappelons qu’il est condamné quoi qu’il arrive.
Paillage de la souche :
Pour éviter qu’un coup de froid l’abîme, protégez les racines en disposant au pied de votre bananier une épaisse couche de paille ou même de feuilles mortes (comptez entre 30 et 50 cm). En outre, la décomposition des feuilles lorsque la saison avance s’apparente à un compostage naturel, très bénéfique pour la fertilité du sol.