Dans certains pays tels que l’Egypte, l’encens brûle sur les autels. C’est de là qu’est né le mot «parfum» qui du latin per fumum signifie « par la fumée».
900 ans avant J.C, un médecin arabe utilise pour la première fois la distillation pour extraire des essences volatiles à partir de fleur. Les orientaux enduisent leur corps de baumes parfumés. Dès lors, son commerce ce développe de plus en plus en Egypte, puis en Grèce et à Rome.
Après la chute de l’empire romain, le parfum semble disparaître du monde occidental. Ce sont les croisés qui en ramèneront d’Orient. Plus tard, la découverte de l’Amérique enrichira le parfum de nombreuse matières premières.
Les premières eaux parfumées apparaissent au 15e siècle en Hongrie avec l’eau de Hongrie, ancêtre de l’eau de Cologne.
A l’époque de Louis IV le parfum serre à masquer les odeurs. C’est l’époque des senteurs fortes et tenaces.
Au 18e siècle, on se parfume au contraire pour séduire. A la cour de Louis XV, il faut porter un parfum différent chaque jour. Les senteurs fleuries s’imposent.
Le grand essor de la parfumerie et en particulier française, a largement contribué à porter le parfum à son point de raffinement actuel avec au 19e siècle la découverte des produits de synthèse et les aldéhydes.