Un peu d’histoire
Le coquelicot est le symbole de la vie, de la joie et de la plénitude. Il semble être originaire de la Bulgarie ou de la Turquie, mais on en trouve déjà des fleurs dans les tombeaux égyptiens. Les Grecs en mangeaient les jeunes feuilles en salade, et cette coutume s’est maintenue jusqu’au XVIe siècle en Italie. Les belles fleurs rouge vif et les graines légères que la plante élabore sont considérées comme légèrement narcotiques.
Floraison et Plantation
En juin-juillet, apparaissent des fleurs rouges (plus ou moins foncé) en coupe, à cœur souvent noir. Elles sont éphémères.
C’est la plante des jardins sauvages et des prairies fleuries. Mais on peut planter par-ci et par là quelques coquelicots dans les plates-bandes pour donner un peu de couleur. On peut aussi laisser faire la nature : il se ressème où bon lui semble et parfois certains plants apparaissent là où on ne les attend pas.
En phytothérapie
Uniquement les pétales, recueillis à la floraison, étalés en couches minces et conservées au sec.
En infusion : 10 g pour 1/2 l d’eau bouillante. Laisser infuser 10 mn. Filtrer, sucrer avec du miel.
En application locale : 25 à 40 g de pétales pour 1/4 de litre d’eau bouillante. Recommandé pour réhydrater les peaux sèches ou flétries.
Calmer des toux rebelles : infusion de pétales, 3 à 4 tasses par 24 heures. Avec du miel de sapin.
Des nuits sans cauchemar : infusion de coquelicot (pétales), passiflore (fleurs) et marjolaine (feuilles et fleurs)