Le frêne est depuis des millénaires l’objet de recettes thérapeutiques naturelles. Nos ancêtres l’appelaient l’arbre des centenaires et lui attribuaient le pouvoir de purifier le sang. Symbole de longévité, le frêne a récemment gagné ses lettres de noblesse auprès de la médecine officielle qui l’a intégré dans différentes spécialités anti-rhumatismales.
Les vertus connues du frêne :
L’écorce est désormais identifiée comme aromatique, tonique, astringente et expectorante. Et les feuilles, outre leurs propriétés anti-rhumatismales, sont légèrement laxatives (sans pour autant provoquer de coliques). Plus actives sèches que fraîches, elles sont conseillées dans les cures de drainage et de désintoxication et conviendront à des personnes fatiguées, âgées ou en convalescence.
Il est utilisé traditionnellement contre l’hypertension par l’homme dans le sud-est marocain, sous forme de poudre de racine séchée bouillie quelques minutes dans l’eau.
Une revue de synthèse de 2007 a classé le frêne parmi les plantes médicinales aux propriétés diurétiques les plus prometteuses. Ses propriétés anti-inflammatoires ont également été confirmées scientifiquement.
Décoction d’écorce de frêne :
30 à 60 g pour un litre d’eau. Porter à ébullition pendant 5 minutes. En prendre une tasse avant chaque repas.
Nectar d’écorce de frêne :
Laisser sécher puis réduire l’écorce en poudre. Incorporer dans du miel (10 à 20 g pour une cuillère de miel). Prendre 4 cuillères par jour.
Thé de frêne :
Faire infuser dans une tasse d’eau bouillante une cuillerée à dessert de feuilles sèches hachées grossièrement.