Les tâches domestiques ont un sens et une utilité. Faire la poussière est un anti-déprime naturel, faire le repassage est bon pour votre cœur, quand au rangement, il vous aide à mettre de l’ordre dans vos idées… Alors la prochaine fois que vous vous lancerez dans un grand nettoyage, vous verrez le ménage sous un œil différent.
Le ménage, c’est du sport !
Quand vous passez le balai, vous n’avez pas l’impression de faire de l’aérobic ménager ? Faire les vitres en frottant énergiquement, nettoyer la salle de bains en vous trémoussant dans tous les sens pour ne pas oublier un carreau…
L’exercice physique se trouve dans les plus petites tâches ménagères et votre corps vous dit merci. Des chercheurs anglais de l’ULC (University College London) ont rendu les conclusions d’une étude qui devrait faire plaisir aux accros de la poussière : faire 20 minutes de ménage par semaine réduirait le stress et les risques de dépression. Le ménage, comme toute activité physique, libère des endorphines, une substance émise par le cerveau et qui procure une sensation de bien-être.
Évitez toutefois d’utiliser des produits ménagers trop agressifs pour vos poumons.
Une habitude qui peut devenir un plaisir :
Le ménage est souvent associé à une corvée nécessaire pour que son quotidien ne ressemble pas en permanence à un champ de bataille. Les tâches ménagères deviennent un automatisme où le corps a pris le pli et s’exécute sans broncher. La contrainte peut pourtant s’accompagner d’une sensation agréable. Celle, par exemple, de voir le bout du tunnel du ménage après deux heures de repassage et de contempler avec satisfaction la pile de linge soigneusement plié.
Le désordre déprime :
Quand un coup de blues frappe à votre porte, vous n’avez pas vraiment envie de passer un coup de balai. Le désordre reste à sa place et votre petite déprime passagère entretient la couche de poussière. La réciproque est également vraie. La vision d’un envahissement de fatras qui s’accumule dans chaque pièce, de vaisselle en retard et de propreté qui laisse à désirer, plongent facilement dans un état de spleen voire d’agacement exacerbé. Le ménage a donc un sens, malgré la répétition des gestes, qui est le retour à un ordre nécessaire.
La poussière fait travailler votre mémoire :
Prenez le temps de regarder votre étagère une minute. À première vue, vous ne voyez que des bibelots accumulés avec le temps, qui viennent décorer votre salon. Mais derrière chaque objet se cache une histoire, un souvenir qui revient en tête quand vous vous amusez à le dépoussiérer. Le ménage devient un tête-à-tête avec votre passé, une réminiscence de votre mémoire. Tous ces objets ou ces meubles, dont vous prenez soin, finissent par constituer une partie de votre identité. Les objets participent à la fois à la conservation de la mémoire collective d’une société et à la conservation de la mémoire individuelle.