C’est bien connu, l’orange est riche en vitamine C (53 mg/100 g) : une orange moyenne permet de couvrir pratiquement l’apport quotidien recommandé. L’orange est donc le fruit de l’hiver par excellence puisque la vitamine C est idéale pour lutter contre le froid et la fatigue.
Un peu d’histoire
L’oranger est un petit arbre du groupe des agrumes, cultivé dans les pays méditerranéens et dans les régions chaudes. On a retrouvé la trace d’orangers datant de 2.200 ans avant notre ère en Chine. Mais pour certains, les fameuses "pommes d’or" du jardin des Hespérides n’étaient autres... que des oranges, ou plus exactement des bigarades (oranges amères).
En Afrique du Nord, la culture de l’oranger remonte au début de notre ère.
Il existe 4 grands groupes d’oranges
- les navels sont caractérisées par la présence d’un petit embryon de fruit interne (navel signifie "nombril" en anglais), elles n’ont pas de pépins et sont précoces (dès la fin octobre).
- les blondes sont des oranges d’hiver à chair claire.
- les sanguines (maltaise, moro) ont une peau et une pulpe plus ou moins veinée de rouge, elles sont vendues de décembre à avril.
- les tardives, à chair claire, avec peu de pépins.
Valeurs nutritionnelles pour 100 g
Protides 0,2 g
Glucides 9 g
Lipides 1 g
Calories 45 kcal
Autre atout et non des moindres
L’orange a un apport énergétique modéré (45 kcal/100 g). Alors, chaque matin, ayez le bon réflexe : une orange pressée (bien meilleure que du jus en brique et bien moins calorique car sans sucre ajouté), à consommer sans attendre pour bénéficier de toute ses vitamines.
Moins connu, l’orange est aussi une excellente source de calcium (40 mg/100 g au lieu de 10 mg/100 g pour la plupart des fruits). De plus, la présence d’acides organiques dans le fruit joue un rôle favorable dans l’assimilation calcique. Ainsi, l’utilisation biologique du calcium de l’orange apparaît voisine de celle du lait, modèle en la matière.
Enfin, ses acides organiques excitent les sécrétions digestives et facilitent une bonne assimilation des aliments. D’où l’intérêt d’un jus d’orange pris en apéritif ou d’une orange dégustée en dessert, même après un repas un peu copieux.