la Défense a annoncé, que le premier vaccin dupays développé par des virologues militaires, en collaboration avec le Centre d’épidémiologie et de microbiologie russe Gamaleïa, était prêt. Des tests cliniques sur des volontaires ont été effectués depuis le 17 juin à l’université Setchenov de Moscou et à l’hôpital militaire de Bourdenko.
Vadim Tarasov, directeur de l’Institut de médecine translationnelle et de biotechnologie de l’université, a indiqué ce mardi 28 juillet 2020, à l’agence russe Sputniknews que le vaccin russe contre le coronavirus a été développé dans les plus courts délais, expliquant queles chercheurs ont eu recours à une plateforme technologique élaborée au cours des vingt dernières années. Le chercheur russe a rappelé que "le vaccin est obtenu grâce à une méthode biotechnologique lors de laquelle le virus SARSCoV- 2, pathogène pour l’Homme, n’est pas utilisé. Ce vaccin est basé sur des vecteurs adénoviraux avec une construction de protéi provoquant une réaction dans le système immunitaire similaire à celle du coronavirus", selon le même média. M.Tarasov a souligné que "l’un des facteurs déterminants à ce stade des essais était de prouver que le vaccin ne représentait aucun risque pour la santé", expliquant que "nous l’avons bien montré. Les volontaires qui ont reçu le vaccin l’ont bien toléré. C’est l’un des facteurs clefs de cette phase des essais cliniques. Autrement dit, le vaccin peut être utilisé". M. Tarasov reste toutefois prudent, quant à l’efficacité du vaccin.
"La question du développement de l’immunité est une histoire un peu plus complexe. Pour dire avec quelle efficacité elle a été développée, et quelle technique d’utilisation du vaccin, une seule dose ou une double- est préférable, il est nécessaire d’analyser d’abord tous ces résultats, puis de mener une analyse statistique", a expliqué le chercheur russe. Tous les résultatsd’examens des volontaires seront transférés pour traitement au Centre Gamaleïa, puis au ministère russe de la Santé pour certifier le vaccin, "lequel sera testé lors d’une phase d’essais cliniques plus étendue", indique M.Tarasov. "Et lorsque le prochain volume de données sera accumulé, il sera possible de parler avec plus de confiance de l’efficacité du vaccin à l’échelle d’une population plus importante", a conclu le chercheur russe