Le procureur de la République près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs a requis dimanche le placement sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed, et l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les accusés Zitout Mohamed- Larbi,
Aboud Hichem, Boukhors Amir et Mohamed Abdellah, poursuivis dans "une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’État". Conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, "le procureur de la République près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs porte à la connaissance de l’opinion publique les faits d’une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public, à la sécurité et la stabilité du pays, une affaire en cours de traitement judiciaire après de profondes investigations menées pendant plusieurs mois ayant permis d’identifier ses commanditaires, parmi eux des activistes sur la Toile", a précisé un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Bir- Mourad-Raïs. Il s’agit de l’affaire du dénommé M. A.
qui utilisait des documents falsifiés pour retirer des pièces d’identité, des documents de voyages. Il a également créé des sociétés qui lui ont permis de bâtir un réseau de financement d’activités subversives à travers le mouvement Rachad. Parmi les commanditaires "figure le nom du dénommé Zitout Mohamed-Larbi au sujet duquel les investigations ont prouvé plusieurs rencontres avec le dénommé M. A. dans despays voisins où il a reçu des sommes importantes utilisées sous le couvert des sociétés pour le financement des activités secrètes du mouvement Rachad, notamment la location de biens pour abriter les réunions dudit mouvement", a ajouté la même source. L’activité commerciale du dénommé M. A. consistait dans l’importation et l’exportation de pièces détachées des imprimantes et d’achat et de vente de véhicules.
Une société créée et financée par les fonds versés par Zitout Mohamed-Larbi à travers un pays du voisinage d’un montant global de plus de 50.000 dollars américains, une somme qui a été introduite sur le territoire national par des trafiquants activant au niveau des zones frontalières. Certains bénéfices ont été transférés vers les comptes personnels de Zitout Mohamed-Larbi par d’autres intermédiaires, dont certains de nationalités étrangères, avec lesquels il a pris contact via les réseaux sociaux. Le suspect aégalement établi des contacts avec plusieurs autres personnes via les réseaux sociaux, dont Abderrahmane Kamel, Aboud Hichem, Boukhors Amir, El Merri Mohamed et MohamedAbdellah. Dans la même affaire, le dénommé Zitout Mohamed-Larbi est poursuivi pour gestion et financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, faux et usage de faux e blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle.