"Nous avons une situation géopolitique déstabilisée depuis plus de dix ans", indique l’Analyste politique Mustapha Heddam, qui était, hier, l’Invitéde la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
Celui-ci relève des signes avant coureurs, dont la déstabilisation de la région, notamment l’Algérie, en rappelant les conflits créés en Libye, au Sahara occidental et au Mali, entretenus à dessein par les puissances occidentales. La situation est gravissime à nos frontières, dit-il, mais ce qui est nouveau, depuis deux à trois mois, précise M. Heddam, c’est ces déclarations hostiles d’un certains nombre de pays contre l’Algérie Selon l’invité, ces pays ont réagi au refus de l’Algérie au processus de normalisation de certaines positions, notamment vis-àvis de la question palestinienne et sahraoui Cela s’inscrit, estime t-il, dans le cadre d’un processus de déstabilisation de la région. "Ce que nous voyons en Libye est la tentative de créér une situation et une atmosphère difficiles pour l’Algérie.
C’est aussi pour empêcher que le plan algérien s’applique", explique-t-il. Commentant cette politique international imposée par les Occidentaux, M. Heddam la perçoit comme un moyen, pour ceux-ci, de persister dans les guerres, des massacres et des interventions arbitraires pour remettre en cause la souveraineté des Etats africains, plus précisément du Maghreb et du Sahel. . Du point de vue de l’Algérie face à ces menaces, il rappelle que celle-ci entend défendre ses frontières, comme il a clairement signifié le général de Corps d’armée, Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP). Pour lui, le premier principe de notre pays est de laisser les peuples choisir leurs dirigeants, une position que l’Algerie considère déterminante et fondamentale pour l’équilibre du monde.