L’Etat va désenclaver toutes les régions qui sont classées "zones d’ombres". C’est ce qu’a indiqué Brahim Merad, chargé de mission à la présidence de la République dans un entretien à la Télévision nationale.
Dans une tournée qui va le mener dans 15 wilayas, le chargé de mission et de suivi des "zones d’ombres", a déclaré dans un entretien télévisé que "les projets seront inscrits pour se débarrasser des zones d’ombres partout dans le pays". Brahim Merad donne un délai de 2 ans pour mettre fin à l’isolement de ces zones, dont le recensement a donné 15.000 endroits disséminés à travers le territoire national. Dans le programme initié par le présidence de la République, ces zones d’ombres qualifiées ainsi pour leur précarité et les lotsde "misère sociale" seront complètement transformées. Le chargé de mission de ce programme qui a déjà effectué une tournée d’inspection à Tébessa et Khenchela, compte se rendre dans d’autres wilayas pour voir deplus prés la situation des habitants de ces zones.
"La présidence de la République suit avec attention les projets d’avancement qui ont inscrits récemment, et ne va pas lésiner sur les moyens de faire sortir ces endroits de leur statut de misère". En effet, les images choquantes ont révélé des citoyens prostrés et déconnectés de la réalité, vivant dans des espaces où il n’y aaucune commodité de vie. Pis encore, la délégation qui s’est rendue sur place a été interpellé par des citoyens de chaque zone, montrant leur colère et leur résignation à vivre dans la déchéance. Des citoyens qui se disent des "oubliés du développement". Il est à rappeler, que cette population touche 9 millions d’habitants dont 4,5 concerne le Nord du pays, 3,2 millions les Hauts-Plateaux et 1,3 millions de citoyens dans le sud du pays. Pour le chef de l’Etat, il y a donc une urgence à mettre à niveau ces enclaves après avoir lancé la cartographie de ces endroits en mars dernier. Brahim Merad a ainsi révélé que "d’abord, il faudra assainir ces endroits en garantissant le raccordement au réseau AEP et au gaz pour tous les habitants" et ensuite, il faudra "édifier des routes et des nouvelles bâtisses pour ceux qui sont dans le besoin".
Quant aux autres chantiers, il est prévu dans une période d’un an, de mettre des projets économiques pour créer des emplois surtout que le chômage bat son record dans ces régions isolées. Pour les zones frontalières, le chargé de mission de la Présidence indique, que cette étape sera cruciale étant donné que les projets déjà initiés seront scrutés à la loupe pour voir leur état de réalisation.