Lors de la conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, s’est penché sur le rôle de la diaspora dans le plan de sortie de l’actuelle crise économique que vit le pays.
En effet, lors du discours prononcé à l’occasion,il a souligné le fait que "la communauté algérienne à l’étranger constitue une des clés qui pourrait contribuer au développement de l’économie nationale". La "participation de la diaspora dans les efforts du gouvernement pour sortir de la crise économique n’est pas suffisante" selon le premier ministre.D’après les déclarations de ce dernier, l’Algérie "pourrait bénéficier de plus de transferts de fonds de la part de sa diaspora".
Moins de 2 milliards de dollars par an Selon Aimene Benabderrahmane, "l’Algérie ne bénéficie que très peu des transferts de fonds de la communauté algérienne à l’étranger". Le haut responsable n’a pas omis de souligner que l valeur du total des transferts de fondS dans le monde "a atteint les 548 milliards de dollars". La participation de la diaspora est donc jugée insuffisante par le Premier ministre. Concernant les sommes de devises transférées par la diaspora, Benabderrahmane a déclaré que "l’Algérie bénéficie seulement de 1,7 milliard de dollars par an". Le Premier ministre estime qu’il s’agit "d’une somme qui ne reflète pas les moyens de notre communauté à l’étranger". Le Premier ministre a ensuite invité les diplomates à "soutenir les agences de voyages et à faciliter l’obtention du visa algérien". Benabderrahmane a également invité les diplomates algériens à mettre en service "des cartes techniques pour investir en Algérie, mais aussi une plateforme électronique pour les compétences algériennes à l’étranger". Pour "participer de manière volontaire et organisée à l’édification de la nation, la diaspora a besoin de reprendre confiance", indique le Premier ministre. Le haut responsable affirme que "cela constitue la priorité des priorités du programme de président de la République".
Pour conclure, le Premier ministre n’a pas manqué d’ordonner aux diplomate "d’être à l’écoute des préoccupations de la diaspora et d’accompagner nos compétences à l’étranger". Cherté des billets d’avion Les préoccupations de la diaspora algérienne se multiplient ces derniers temp par rapport à la cherté des billets, au nombre des vols et aux conditions de voyage. Une catégorie qui a beaucoup souffert pendant la longue fermeture des frontières à cause de la crise sanitaire du Covid-19. Lors de la conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a soulevé ces préoccupations en s’exprimant sur des sujets relatifs à la diaspora. D’abord, au sujet des visas, le Premier ministre a souligné que les procédures d’obtention de visa pour l’Algérie sont les plus difficiles au monde, un détail assez décourageant pour les potentiels investisseurs. Raison pour laquelle le ministre a tenu à rappeler la nécessité de faciliter et alléger ces procédures afin d’encourager, d’inciter et de créer des opportunités d’investissements pour les étrangers en Algérie. Le ministre a évoqué, dans le même sillage, la cherté des prix des billets d’avion suite à l’indignation et l’insatisfaction de la communauté algérienne en France, rapporté par l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud.
Le diplomate algérien dénonce les prix exorbitants des billets d’avion : 3.000 euros pour 15 jours en Algérie, rappelant que plus de deux millions d’Algériens sont en France. A cet effet, une commission d’enquête a été créée afin de déceler les raisons derrière cette cherté, suite à laquelle le mesures nécessaires seront prises par le gouvernement. Il convient de noter que le Premier ministre qualifie cette cherté de "moyen indirect de couper le lien entre la communauté algérienne à l’étranger et leur pays".