Sorti pourtant victorieux lors des législatives anticipées du 12 juin, la crise au sein du Front de libération nationale (FLN),
persiste encore et toujours, avec de nouveaux rebondissements et changements signés Abou el Fadhl Baâdji. Abou El Fadhl Baadji fait, en effet, face à une contestation qui s’intensifie davantage jusqu’à réclamer un congrès extraordinaire. La gestion d’El Baâdji était déjà contestéebien avant le camouflet subi par l’exparti unique, qui n’a pas eu la présidence de l’APN ni une présence significative dans le gouvernement de Benabderrahmane. Le premier responsable de la formation politique a donc décidé de passer à l’action et de prendre de nouvelles décisions afin de mettre fin à la crise, et remettre de l’ordre au sein de son parti, et ce, en excluant, via la commission de discipline du parti, 18 membres du comité central. Les 18 membres définitivement exclus ont été auditionnés devant la commission de discipline pour des accusations liées à la "la présentation sur des listes autres que celles du parti, ou d’avoir appuyé des listes autres que celles du parti lors du dernier scrutin législatif anticipé pour d’autres", rapporte nos confrères du Soir d’Algérie.
Les opposants reviennent à la charge
Les opposants au secrétaire général du FLN ne décolèrent pas. Constitués de membres du comité central du parti, ils sont, en effet, revenus à la charge ce début de semaine pour réclamer son départ. Selon la même source, l’instance de coordination pilotée par le mouhafadh de Blida, Mohammed Issaâd, a déposé, dimanche dernier, un dossier qu’il dit "ficelé" au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales Il s’agit, en fait, selon Issaâd, d’une demande de la tenue d’une session extraordinaire du comité central appuyée par les signatures de pas moins de 340 membres de cette instance souveraine et délibérante entre deux congrès. "Notre démarche s’appuie sur les statut du parti et les résolutions de la dernière session du comité central".