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Nouveau variant "omicron"
L’Institut Pasteur d’Algérie réagit
28 Novembre 2021

L’approche de l’hiver et l’arrivée du froid semblent chambouler la situation épidémiologique. L’accalmie n’a pas duré longtemps. En Algérie, le nombre des cas de contamination est loin de se stabiliser. D’autres pays assistent à l’émergence de nouvelles souches de Covid.

C’est le cas effectivement de l’Afrique du Sud qui a signalé il y a trois jours l’apparition d’un nouveau variant de type B.1.1.529, baptisé Omicron. L’OMS a révélé avant-hier, vendredi 27 novembre, le caractère dangereux et virulent de la nouvelle souche. En effet, Omicron a été officiellement classé "préoccupant" par l’organisation mondiale de la Santé. Quelques heures après, l’Institut Pasteur d’Algérie n’a pas tardé à réagir via un post sur sa page Facebook. "La situation épidémiologique en Afrique du Sud s’est caractérisée par trois pics distincts de cas signalés, dont le dernier concernait principalement le variant Delta. Ces dernières semaines, les infections ont connu une forte augmentation, coïncidant avec la détection du variant B.1.1.529. La première infection confirmée connue du B.1.1.529 provenait d’un spécimen prélevé le 9 novembre 2021", lit-on dans le communiqué publié par l’Institut Pasteur d’Algérie. Sachant que l’OMS avait mis l’accent sur le grand nombre de mutations du nouveau variant d’où son caractère "préoccupant", l’IPA a de son côté expliqué que ces mutations affectent essentiellement des sites de liaisons au récepteur ACE2. En effet, le virus SARS-CoV 2 s’attache à une protéine présente à la surface des cellules, notamment pulmonaires : le récepteur ACE2.

Ce dernier est une protéine clé dans la physiologie du Covid-19, permettant au virus SARS-CoV 2 d’entrer dans les cellules de l’hôte Alors que les données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection avec ce variant, par rapport aux autres variants préoccupants, l’Institut pasteur d’Algérie réitère son appel concernant "l’urgence de l’adhésion à la vaccination". En effet, plus le virus circule, plus la probabilité d’apparition de variants est élevée, indique la même source. Dans ce sens, la vaccination, mais aussi les gestes barrières (port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) demeurent le seul moyen pour stopper la circulation et la transmission du virus. En conclusion, il convient de préciser que les diagnostics PCR actuels du SRASCoV- 2 continuent de détecter le nouveau variant dans presque toutes les provinces d’Afrique du Sud. À cela s’ajoutent des cas enregistrés au Malawi, au Botswana, en Belgique et à Hong Kong.

Par : RANIA NAILI

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