Le Parti des travailleurs, dans son rapport d’ouverture de la session ordinaire du bureau politique, s’est longuement exprimé sur la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc qu’elle considère comme "légitime" eu égard aux raisons ayant conduit à cette rupture.
Mais non sans omettre d’affirmer également que "les liens historiques de fraternité et d’entraide entre les deux peuples ne sauraient être affectés par des crises, quelle que soit leur ampleur", rapporte le communiqué ayant sanctionné les travaux de la session ordinaire du parti en date d 28 août. "Par-delà la légitimité des raisons qui ont conduit à l’impasse puis à la rupture, notamment la démarche entreprise par le représentant du régime marocain dans la réunion des Non-Alignés s’attaquant ouvertement à l’intégrité de notre pays, et le fait d’avoir permis à un responsable sioniste qui se trouvait au Maroc d’attaquer notre pays, nous exprimons notre regret devant une telle évolution des relations entre les deux pays et affirmons que les liens historiques de fraternité et d’entraide entre les deux peuples ne sauraient être affectés par des crises, quelle que soit leur ampleur", indique la première responsable du PT avant de revenir sur les liens qui unissent les deux peuple : "En effet dans le passé, notre destin était commun dans la lutte pour l’indépendance et il le demeurera pour le présent et l’avenir, à cause de la géographie et parce que nous sommes frères dans l’identité, la culture les langues et l’appartenance à une même aire civilisationnelle".
Evoquant la présence de l’entité sioniste aux frontières ouest du pays et ses répercussions sur la stabilité de la région, Louisa Hanoune est formelle : "considérant qu’il ne saurait être question de minimiser le danger de la présence sioniste qui s’amplifie dans notre région et sur notre continent, s’agissant d’un véritable ennemi historique, et que la question du front interne revient, notre pays dispose-ti d’une immunité suffisante politiquement, économiquement et socialement pour faire face à tout danger interne ou externe ?", s’est interrogée Louisa Hanoune. A propos de l’Afghanistan et le retrait de l’armée américaine après 20 ans d’occupation, Louisa Hanoune a indiqué : "Alors que nous suivions les récents développements sur la scène internationale, en particulier les conséquences du retrait de l’armée américaine de l’Afghanistan, dans le cadre d’un marché avec le mouvement des talibans, et ses prolongements internationaux qui confirment une fois de plus que la crise de l’impérialisme américain et ses politiques sèment le chaos et la destruction partout dans le monde". Pour ce qui est du volet de la rentrée sociale qui pointe le bout du nez, la numéro 1 du Parti des travailleurs a fait savoir que "la session de la rentrée sociale du bureau politique pour cette année se tient dans un contexte caractérisé par des développements graves qui se sont accélérés durant les mois de juillet et août, exacerbant les souffrances de la majorité de la population et fragilisant plus que jamais le tissu social national rendant notre paysage encore plus exsangue", a-t-elle indiqué clairement dans le rapport des travaux de la session ordinaire publié sur le site officiel du parti.