Prés de 50.000 cafés et restaurants sont en difficultés. Depuis presque 5 mois sans activités avec l’apparition de la Covid-19, une bonne majorité est en faillite. Avec une reprise graduelle annoncée par le gouvernement, ces établissements espèrent sortir du marasme qui a durement impacté leurs activités.
Le chiffre communiqué par le président de l’ANCA (Association nationale des commerçants et artisans), indique que la situation de ces commerces est grave. El Hadj Tahar Boulenouar est revenu sur cettesituation hier à travers la page officielle de Facebook où il a déploré que « la situation sanitaire du coronavirus a durement impacté ces établissements commerciaux » qui rappelle-ton ont été obligés de fermer boutique à partir du 22 mars dernier. Résultat : prés des deux tiers de ces commerces sont au bord de la banqueroute. "Les propriétaires de ces cafés et restaurants ont face à des pertes sèches", ont l’estimation n’a pas été encore évaluée. "Des coûts élevés de la location des commerces et les charges ont sapé le moral des propriétaires de ces commerces", souligne le président de l’ANCA, qui a évoqué que "la rupture des contrats de location s’est faite après 2 mois sans activité", car "il a été relevé que la plupart ne pouvaient continuer à assurer le minimum de leurs activités, une fois passé le délai de renouvellement de ces contrats". De plus, les salariés de ces établissements commerciaux ont été la plupart mis en chômage.
"La situation actuelle fait que la levée de l’interdiction d’activité dictée par les mesures prises par le gouvernement doit être généralisée". Le président de l’ANCA espère avec la reprise graduelle de ces activités un espoir pour ces commerçants. "Nous rappelons que ces propriétaires se sont engagés solennellement à veiller au strict respect des mesures d’hygiène et des obligations de distanciation sociale" tient à préciser El Hadj Tahar Boulenouar qui met en garde certainssur "la négligence de ces mesures qui peuvent être fatales pour la santé des consommateurs". A cet effet, il est à indiquer que "les propriétaires des cafés et restaurants sont soulagés du fait que les services des impôts ont reporté les échéances de arriérés fiscaux à une date ultérieure", afin de permettre à ces commerçants de bien reprendre et de payer leurs dettes plus tard. Il faudra ainsi espérer à partir desamedi prochain une relance des activités et d’éviter les épisodes fâcheux de ces arrêts qui pourront compenser un tant soit peu l