Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a fait état, hier, d’un planning de travail pour débattre de la mouture de l’avant-projet de la Constitution.
Le planning comprend des colloques internes et des rencontres thématiques. Les cadres et instances du Mouvement seront associés à ce processus, a indiqué le parti dans un communiqué. Le bureau national exécutif du MSP a approuvé, lors d’une réunion la démarche du débat de l’avant-projet de la révision constitutionnelle "conformément aux critères précédemment annoncés". Ainsi, il a été décidé "d’associer les structureset les instances du Mouvement au débat avec élaboration d’un calendrier de colloques internes devant être présidées par les membres du bureau et cadres du MSP et un autre calendrier pour les rencontres des trois instances consultatives", a précisé le communiqué.
Plus précis, le parti fait état de "la tenue de quatre réunions thématiques avec la participation d’experts sur des thèmes liés à la Constitution, l’identité nationale, les finalités de la charia, la Déclaration du 1er Novembre, la Constitution, la nature du système politique et l’équilibre des pouvoirs, la Constitution et les libertés, la Constitution, les situations internationale et régionale et la souveraineté nationale". Il s’agit également de "l’organisation deconsultations personnalités- experts conformément à un calendrier précis et des consultations avec des partis politiques et des personnalités". Rappelant ses positions antérieures au sujet de l’identité et exprimées dans les statuts, approuvés lors de tous ses congrès et confirmés par les communiqués successifs.
Le MSP énumère, à ce propos, le placement du "référentiel de la Déclaration du 1erNovembre parmi les matières intangibles, l’adoption de la charia islamique et des finalités de la charia comme source de législation, la généralisation de l’utilisation de la langue arabe comme langue nationale officielle dans les établissements et dans les documents officiels, lacriminalisation de l’utilisation du français comme langue véhiculaire au sein des institutionsofficielles et comme langue de communication dans les documents officiels". En outre, le MSP prône "la considération dans le préambule de la Constitution, de l’arabe et tamazight comme deux langues soeurs partageant à travers les siècles une même dimension civilisationnelle.