Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), ont été convoqués hier, via une note de l’administrationn à se présenter aujourd’hui jeudi à l’hémicycle Zighoud Youcef, pour adopter au bras levé le projet de révision de la constitution, avons-nous appris auprès d’un élu.
"Il est porté à la connaissance de Mesdames et Messieurs les députés que l’Assemblée populaire nationale tiendra une session plénière jeudi 10 septembre à 10h, qui sera consacrée au vote du projet relatif à la révision constitutionnelle", lit-on dans ce message, consulté par nos soins.
Cette convocation faite suite à la réunion d’avant-hier lundi de la Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés de l’APN, et qui avait fixé le calendrier et le programme de ses travaux relatifs à l’examen et au débat du projet de loi portant révision de la Constitution. Auparavant, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, a réuni les présidents des groupes parlementaires, avec lesquels il a abordé l’examen de la méthodologie et du cadre légal adoptés dans "l’examen le débat et levote du projet de loi portant révision constitutionnelle", selon un communiqué rendu public.
L’un "des principaux engagements" du président Tebboune
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé, hier à Alger, que le projet de révision de la Constitution constituait "l’un des principaux engagements" du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l’édification de l’Algérie nouvelle. "Le projet de révision de la Constitution, initié par le président de la République, vient en consécration et en exécution de l’un de ses principaux engagements dans le domaine politique pour l’édification d’une nouvelle République", a déclaré le Premier ministre, lors de la présentation du texte de loi portant projet de révision de la Constitution devant les membres de la Commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN), en présence du président de l’APN, Slimane Chenine, et du ministre de la Justice, garde desSceaux, Belkacem Zeghmati. Le Premier ministre a rappelé que l’amendement constitutionnel "figurait en tête des promesses électorales faites par le président Tebboune".
"Des engagements sincères qu’il a commencé à concrétiser sur le terrain selon une vision stratégique claire et un calendrier défini qui exigent de nous tous de faire preuve de réalisme et de se focaliser sur les questions cruciales de la Nation inhérentes aux fondements pérennes de l’Etat". Pour M. Djerad, l’amendement constitutionnel se veut "une étape très importante, voire charnière dans la vie politique de notre pays, d’autant qu’il favorise une véritable séparation des pouvoirs et renforce la relation entre le Gouvernement et le Parlement et, partant, permet de concrétiser les engagements pris pour l’édification de la nouvelle République