Les associations commerciales et de défense des consommateurs ont appelé à plus de mobilisation durant le mois de Ramadhan. Elles vont créer des cellulesde veille pour voir la situation des prix et les récentes dispositions prises par les pouvoirs publics.
Le président de l’Anca a invité dans un communiqué « les walis à intervenir pour créer les espaces commerciaux, en leur fixant les superficies et la logistique pour le mois du Ramadhan ». El Hadj Tahar Boulenouar a indiqué que « l’Anca, en collaboration avec le ministère du Commerce, a élaboré un plan pour ces activités de proximité et demande instamment aux autorités de procéder à leur mise en place dès les premiers jours du mois de jeûne ». Aussi, il est mentionné que « près de 200 espaces commerciaux sont déjà prêts et attendent d’être ouverts ». Pour ce qui est du contrôle des prix et bien que ce soit du ressort des pouvoirs publics, l’Anca a déclaré que « les cellules de veille seront mises en place à travers toutes les structures des wilayas afin de voir l’application des dispositifs pris par les pouvoirs publics visant les tarifs des produits et la lutte contre la spéculation ». Pour l’Anca, « les chefs des exécutifs des wilayas sont les premières autorités à intervenir dans le cadre de la régulation des prix ». Pour sa part, l’Association nationale pour la défense des consommateurs (Apoce) a mis en ligne « sa disposition à accompagner les consommateurs à travers un système d’informations pour voir si les prix vont se stabiliser ».
L’Association estime que « l’intervention des pouvoirs publics à travers le contrôle doit être continuel et quotidien » et non des opérations ponctuelles comme c’était le cas les années précédentes. L’Apoce met en garde les consommateurs contre « tout produit suspect et qui ne comporte pas les informations sur les ingrédients utilisés ou qu’il soit proche de la date de péremption ». En ce qui concerne les prix des produits de largement consommation, l’Apoce signale que « la spéculation sur ces produits ne doit plus se prévaloir tant la garantie sur la sécurité alimentaire est assurée». Les citoyens ne doivent plus se résigner à accepter des produits hors de prix et qui sont fixés d’avance par l’Etat. L’Association indique que « le système de veille nationale est actuellement opérationnel pour vérifier si les dispositifs de respect de la nomenclature des tarifs est bien applicable ».