Moins de 24 heures après son retour au pays, le président de la République a entrepris des contacts avec une partie de la classe politique. Ce samedi 13 février, il a reçu séparément trois chefs de partis.
Il s’agit d’Abdelkader Bengrina du Mouvement El Bina, de Djilali Soufiane de Jil Jadid et d’Abdelaziz Belaïd du Front el Moustakbal. Selon le parti El Bina, la rencontre entre MM. Tebboune et Bengrina a porté sur des questions politiques, économiques, sociales et de politique étrangère. Abdelkader Bengrina, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, a exposé une série de préoccupations au chef de l’État, appelant notamment à la dissolution du Parlement "dans les prochains jours" et la tenue d’élections législatives anticipées. Toujours dans le volet politique, le président d’El Bina a évoqué, selon un communiqué rendu public par son parti, l’élaboration de la nouvelle loi électorale pour concrétiser la transparence et la probité et rendre espoir à l’électeur algérien et appelé à décréter "des mesures rassurantes", pour donner de l’espoir à "de nombreuses catégories". Selon le communiqué, les deux parties se sont engagées à s’en tenir à "la voie constitutionnelle pour parachever et consolider la légitimité en organisant des élections législatives et locales, face aux adeptes de la période de transition et ceux proposant des solutions douteuses qui poussent vers le vide (institutionnel)". Pour Bengrina, "le Hirak, avec ses idées politiques et ses méthodes civilisées, doit rester une source d’inspiration pour resserrer les rangs, consolider le front nterne et poursuivre la lutte contre la corruption sans répit".
Le président d’El Bina a en outre appelé, à trouver des solutions pour les revendications posées par le front social, notamment la mise en place "des fonds pour la prise en charge de ceux qui ont perdu leur emploi". Concernant le gouvernement, il a proposé de revoir son action, afin de lui permettre de faire face à la difficile situation économique et sociale, et aux problèmes qui s’accumulent. Dans une déclaration au terme de cetteaudience, M. Sofiane Djilali a indiqué que sa rencontre avec le président de la République "intervient dans le cadre du dialogue politique" et a permis d’évoquer "un nombre important de dossier", soulignant que le pays passait actuellement par "une importante étape". Outre "les élections législatives, les préparatifs y afférent et le Code électoral", cette audience a été l’occasion, selon M. Soufiane, d’aborder "nombre de dossiers intéressant le citoyen algérien, à l’instar de la bureaucratie et des problèmes relatifs à l’administration, l’investissement, l’emploi, l’habitat et le développement".A cette occasion, le président de Jil Jadid a insisté sur l’importance de "sortir rapidement de l’organisation des questions politiques, pour élire un Parlement représentant le peuple et des
Assemblées locales qui soient le fruit d’élections propres". Il sera question après de "se lancer dans le processus d’édification en s’attaquant aux problèmes majeurs ayant trait au développement du pays, la création d’une économie forte et l’augmentation du pouvoir d’achat du citoyen", a-t-il ajouté. Dans une déclaration à la presse, au terme de cette audience, M. Belaid a indiqué s’être entretenu avec le président Tebboune sur "la situation sociale, politique et économique dans le pays". Après avoir écouté "les éclaircissements et l’analyse approfondie de la situation par le président de la République", le président du Front El Moustakbel a fait part de son avis et de celui de son parti concernant tous les points abordés. M. Belaid a affirmé être "très optimiste" après cette audience, au vu de ce qu’il avait ressenti chez M. Tebboune, comme "une forte volonté de résoudre, à l’avenir, tous les problèmes en suspens".Le président du Front El Moustakbel a formé le voeu de voir, "l’élite politique, la société civile et les citoyens, contribuer à la préservation de la stabilité du pays", ce qui est, a-t-il ajouté, susceptible de "résoudre tous les problèmes".
Dans la journée d’hier, le président de la République a reçu également Abderrazak Makri, président de Mouvement de le société pour le paix (MSP). Au cours de l’entretien, le président de le République a évoqué le situation politique, économique, sociale e et les mesures qu’il entend prendre, selon le communiqué publié par le MSP. De son côté, Abderrazak Makri, président du Mouvement de le société pour le paix (MSP), a présenté les points de vue de son mouvement sur divers dossiers, d’une manière qui assure le stabilité de pays. La réunion a été l’occasion d’aborder "nombre de dossiers intéressant le citoyen algérien, à l’instar de le bureaucratie et lesproblèmes relatifs à l’administration, l’investissement, l’emploi, l’habitat et le développement", et tout ce qui peut aider à réaliser un décollage économique et incarne le dignité du citoyen, et d’une manière qui améliore le vie des Algériens et protège le pays les risques régionaux et internationaux