Le ministre de la Communication, porte-paroledu Gouvernement, Ammar Belhimer, s’est exprimé avanthier sur l’état de santé du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, transféré le 28 octobre dernieren Allemagne pour des soins après sa contamination par le coronavirus (Covid-19).
Le ministre a précisé, dans un entretien accordé au site Dzertic24 repris par l’agence officielle APS, que la maladie du Président n’avait jamais été cachée et qu’il l’avait lui même annoncé, assurant qu’il était "en cours de rétablissement et de guérison, et retournera bientôt au pays pour poursuivre l’édification de l’Algérie, qui dérange les ennemis et les haineux". Il a rappelé, dans ce sens, que les services de la présidence de la République ont tenu "régulièrement" informée l’opinion publique sur l’état de santé du Président.
Par ailleurs, Belhimer a indiqué que "le peuple algérien a fait échouer tous les calculs misant sur la chute de l’Algérie en élisant, d’abord, le président Abdelmadjid Tebboune et en allant de l’avant, ensuite, dans la concrétisation de la politique d’édification de l’Algérie nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ou chantage, qu’elles qu’en soient l’origine ou la nature". Il a estimé dans ce sens, que le plébiscite populaire de l’amendement constitutionnel et la fidélité de l’Algérie à ses principes de soutien aux causes de libération et d’autodétermination à travers le monde, "s’inscrivent en droite ligne dans cette voie". "L’Algérie se trouve, aujourd’hui, à la croisée de deux courants : celui des nostalgiques de la sinistre ère coloniale, qui se cachent derrière des prétentions de démocratie avec ses phases constitutives et transitoires, et celui des tenants d’un changement radical par la voie pacifique et institutionnelle", a indiqué Belhimer. Soulignant, à ce propos, que "le référendum de novembre a plébiscité le deuxième choix", il a soutenu que ce dernier "est bâti sur des bases solides" et qu’il "finira parpermettre d’éradiquer les résidus et symboles de l’ancien régime, dont la majorité se trouvent en fuite à l’étranger ou en prison".
Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement a fait état de la révision prochaine des lois organiquesrelatives aux élections, aux partis politiques, aux associations et aux médias "en concrétisation du nouveau mode de gouvernance" dans le pays. Pour Belhimer, "il était prévisible, face à cette dynamique, que la campagne d’aboiements et d’acharnement soit à lamesure de la douleur infligée aux ennemis et à leurs valets par la politique de l’Algérie souveraine et clairvoyante sous la direction du président Tebboune". "La campagne frénétique engagée par des cercles et des milieux hostiles à l’Algérie à travers des fake news sur la santé du Président, confirme leur faillite à manipuler l’opinion publique nationale", a-t-il encore relevé, mettant en avant la compassion témoignée par le peuple à son Président dans sa maladie et la relation de confiance qu’il a réussi à établir avec les citoyens, en peu de temps.
L’Algérie, cible d’une "tentative de représailles précises"
En réponse à une question sur la campagne menée par des médias occidentaux contre l’Algérie et son institution militaire, le ministre de la Communication, porteparole du Gouvernement a expliqué que "l’institution militaire algérienne est l’éternel complexe du Makhzen" pour plusieurs raisons, mettant en avant, particulièrement, "la cohésion innée et indestructible entre le peuple et son armée et la mise en échec par notre vaillante armée de toutes les manoeuvres et plans visant la souveraineté et l’unité de l’Algérie, Etat et peuple".
"L’Armée nationale populaire a toujoursété le rempart au pied duquel s’échouent tous les complots et machinations individuels ou collectifs", a-t-il affirmé ajoutant que "grâce aux sacrifices et au professionnalisme de son armée, elle a réussi à sécuriserses vastes frontières et à raffermir ce lien naturel avec le peuple, en dépit de l’acharnement du Makhzen et de ses lobbies à gages et de ses connivences, bien connues, avec certains pays". Il a fait observer, dans ce sens, que "l’Algérie se trouve, en raison de ses positions de principe justes, la cible d’une tentative de représailles orchestrée par plusieurs parties selon des agendas bien précis, notamment à travers la planification de divisions internes et la perturbation de ses efforts, pacifiques et consensuelles, notamment dans des pays voisins, comme le Mali et la Libye".Le ministre a soutenu, dans ce contexte, que l’Algérie, "demeurera fidèle à ses principes et valeurs et ne versera jamais dans le marchandage des droits et des causes justes,
dont celle du Sahara occidental, en application des résolutions de l’ONU et de l’UA, affirmant qu’elle relève de la décolonisation et de l’autodétermination". Belhimer a appelé, ainsi, la communauté internationale et à sa tête le Conseil de sécurité à "assumer son entière responsabilité dans le respect du cessez-le-feu, violé par le Maroc, et dans la résolution de la question sahraouie à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, conformément à la légalité internationale et résolutions onusiennes", déplorant "le piétinement des us et coutumes internationales par des groupes d’intérêt" . Quant à une éventuelle fermeture des écoles du fait de la propagation du coronavirus, le porte-parole du Gouvernement a rappelé la déclaration du Premier ministre à Tipasa, que si des cas positifs étaient constatés dans des écoles, ils seront traitées individuellement, mais que la décision de fermer les écoles n’était pas à l’ordre dujour.