Le Parlement a repris ses activités hier matin parl’ouverture de la session parlementaire ordinaire de l’année 2020/2021.
C’est au siège de l’Assemblée nationale populaire - APN - que les membres du gouvernement ont assisté à l’ouverture accompagnée par un discours du président de l’assemblée Slimane Chenine. Dans son intervention le président de l’APN s’est attaqué à "certaines parties malintentionnées qui essayent de saboter l’effort que fait le gouvernement, en procédant à semer le doute par des actes de sabotage dans différents domaines tels que la distribution d’eau potable, la connexion et la crise de liquidité monétaire".
Toutefois, Chenine a souligné qu’il "ne faut pas céder à ce genre des pratiques qu’il faut combattre avec une grande volonté afin de rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions de l’État". S’exprimant sur la rentrée scolaire, Chenine a souligné qu’elle "se déroule dans une conjoncture particulière caractérisée par la pandémie". Chenine a aussi appelé à une "participation massive lors du prochain référendum sur la nouvelle Constitution, ce qui donnera naissance à une nouvelle Algérie". Le président de l’APN a aussi affirmé la disponibilité du Parlement à accompagner le processus de la mise en place de l’Algérie nouvelle en jouant son rôle de législateur et de contrôle sur le travail du Lors de cette session le Parlement aura du pain sur la planche, notamment avec les différents projets de loi qui seront débattus prochainement, à commencer par la nouvelle Constitution qui sera présentée à l’APN prochainement. Les deux chambres du Parlement vont aussi débattre d’autres lois, notamment le code électoral et les lois sur les partis qui risquent d’être révisés avant la tenue des élections législatives et communales.
Référendum sur la Constitution : une nouvelle ère dans l’histoiredu pays
Slimane Chenine a estimé également que le 1er Novembre prochain, date du référendum sur la Constitution, "sera la proclamation d’une nouvelle ère, fondée sur la citoyenneté active, la légitimité populaire et la justice sociale, et la fin de l’ère du népotisme, de la main mise et la monopolisation du pouvoir et de la richesse". L’APN, a-t il assuré, "est un partenaire constitutionnel dans l’élaboration des politiques générales, l’édification de l’État de droit, la promotion de l’action démocratique et le renforcement de la stabilité de l’État".
En tant que représentants nationaux du peuple, "nous oeuvrons à la contribution à l’édification des fondements de la nouvelle République, à travers une participation active et fructueuse au référendum sur le projet de la révision constitutionnelle", a ajouté le président de l’APN. Il a mis l’accent, dans ce sens, sur l’importance de continuer à lutter contre la orruption en vue de la moralisation de la vie politique et économique, saluant, par là même, le rôle des magistrats qui "ont franchi, en peu de temps, un large pas vers l’indépendance de la justice le respect de l’État de droit", a-t-il conclu