Les habitudes de vie sont intimement liées à la santé du cœur et des vaisseaux sanguins. D’après l’Organisation mondiale de la santé, la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique et le tabagisme sont responsables d’environ 80% des troubles cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
Les 6 facteurs de risque :
- L’hypercholestérolémie : risque 4 fois plus élevé ;
- Le tabagisme : risque 3 fois plus élevé ;
- Le diabète : risque 3 fois plus élevé ;
- L’hypertension : risque 2,5 fois plus élevé ;
- Le stress chronique (dépression, stress professionnel, problèmes de couple, soucis financiers, etc.) : risque 2,5 fois plus élevé ;
- Un tour de taille élevé (obésité abdominale) : risque 2,2 fois plus élevé.
Les facteurs qui exercent un effet protecteur :
- La consommation journalière de fruits et légumes ;
- La pratique régulière d’exercice physique.
Notez que l’importance relative de chacun de ces facteurs de risque varie d’un individu à l’autre, et aussi d’un pays à l’autre.
Autres facteurs de risque :
Principaux déclencheurs d’infarctus chez une personne à risque :
- Trafic routier (stress et pollution de l’air)
- Effort physique
- Consommation d’alcool
- Consommation de café
- Exposition à la pollution de l’air
- Émotions négatives (colère, frustration, stress, etc.)
- Repas copieux
- Émotions positives (joie, enthousiasme, bonheur, etc.)
- Usage de cocaïne
La pollution atmosphérique :
Ce sont surtout les personnes déjà à risque de problèmes cardiovasculaires qui y sont sensibles. D’après une vaste étude britannique publiée en 2008, les gens qui vivent dans les milieux les plus verts (parcs, arbres, etc.) ont un taux de mortalité inférieur (de 6 %) à ceux qui habitent les quartiers possédant le moins de végétation. Les très fines particules en suspension dans l’air (surtout celles dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) pénètrent dans les voies respiratoires et engendrent une réponse inflammatoire dans tout l’organisme. Ces particules ultrafines créent un durcissement des artères qui, avec le temps, font circuler le sang moins efficacement.
La fumée secondaire :
Des études épidémiologiques indiquent que le fait d’être régulièrement exposé à la fumée secondaire du tabac augmente le risque de trouble coronarien, de façon comparable à celui d’un fumeur.