L’association Robin-des-Bois a indiqué, vendredi dernier, que l’état sanitaire des baleines du Pacifique Nord était en train de se dégrader en raison des déchets et des rejets radioactifs issus du tsunami japonais du 11 mars 2011 et de la catastrophe de Fukushima.
En juin dernier, l’ONG Robin des Bois avait indiqué que les déchets issus de la catastrophe japonaise du 11 mars erreraient pendant 10 ans dans le Pacifique. Aujourd’hui, l’association écologiste fait part de ses inquiétudes concernant le sort des baleines qui peuplent l’océan. Elle appelle la Commission baleinière internationale (CBI) à mandater son comité scientifique pour suivre sur le long terme toutes les conséquences du tsunami sur les populations de baleines du Pacifique Nord.
La CBI, qui se réunit la semaine prochaine à Jersey, compte 89 pays membres et est la seule instance internationale à gérer la chasse et la conservation des baleines, indique romandie.com. Comme l’indique l’ONG française, les mammifères marins comme les oiseaux de mer et les poissons sont susceptibles d’ingérer tous les déchets océaniques. Les résidus plastiques, notamment, pourraient entraîner des suffocations, des occlusions intestinales, des contaminations, des pertes d’appétence et de mobilité.
L’association souligne également les risques de pollution chimique liés aux résidus de médicaments, de pesticides et de toutes sortes d’éléments toxiques comme les phtalates, le bisphénol, les métaux lourds et les hydrocarbures. A tout cela, s’ajoutent les rejets d’eau radioactive issue de la centrale nucléaire de Fukushima, autre source d’inquiétude pour Robin des Bois.
Pour appuyer sa demande auprès du CBI, l’association rappelle que les baleines sont au sommet des chaînes alimentaires marines et que leurs voies de contamination sont multiples.