Des millions de méduses ont envahi les côtes japonaises, obligeant à la fermeture de centrales nucléaires raconte l’International Business Times (IBTimes) lundi 11 juillet. L’arrivée massive de ces groupes de méduses a manqué de boucher le dispositif de refroidissement par l’eau de mer, comme cela était déjà arrivé le 30 juin 2011, à la centrale nucléaire de Torness en Ecosse.
L’article d’IBTimes s’appuie sur un panel de photos impressionnantes, représentant les opérations de nettoyage et d’assainissement du secteur.
Une centrale japonaise a donc dû fermer des réacteurs, dont le fonctionnement aurait pu être très endommagé. Bien que, selon EDF Energy, les opérations se soient déroulées sans danger de radioactivité, ni sur les personnes, ni sur l’environnement, ces évènements soulèvent la question de la cause de cette prolifération des méduses, qui ne touche apparemment pas que la mer Méditerranée.
De récentes études ont prouvé que l’augmentation exponentielle du nombre de méduses serait due au réchauffement des océans et que les animaux marins seraient donc particulièrement présents au printemps et en été. Le site portail-environnement.com, rapporte les propos de Steve Hay, un écologiste spécialisé dans la recherche sur les méduses au Laboratoire de Sciences Marines d’Ecosse à Aberdeen:
«Les données scientifiques suggèrent qu’au cours des dernières années, il y a eu une augmentation très importante des populations de méduses. Il est possible que cela soit lié au changement climatique»
En réalité, ces changements n’atteindraient pas que les méduses, puisque, début juin, un phoque gris de l’Atlantique a été retrouvé dans un autre réacteur d’EDF Energy, à Hinkley point. Ces problèmes risquent donc de se reproduire. D’où la nécessité que les chercheurs continuent à se pencher sur les causes des dysfonctionnements de la faune aquatique.