Les participants à un séminaire sur "Les manuscrits algériens dans l’ouest-africain", organisé mardi à l’université d’Adrar, ont mis l’accent l’importance de l’authentification scientifique du patrimoine manuscrit.
Les intervenants, professeurs et chercheurs et passionnés de manuscrits, ont souligné la nécessité de procéder à "l’authentification scientifique du patrimoine manuscrit et sa mise à la disposition des générations montantes". Les intervenants ont aussi mis en avant l’importance des nouvelles technologies dans la conservation du patrimoine manuscrit, à l’instar de la numérisation. Dans ce contexte, le docteur.
Moulay Ahmed, de l’université d’Oran et membre de l’instance chargée des manuscrits islamiques à l’université de Cambridge (Royaume Uni) à démontré l’importance de la numérisation dans la conservation des manuscrits et la facilité de leur récupération et publication, afin d’en faire profiter le plus grand nombre de personnes.
Les travaux de la rencontre, organisée par le laboratoire des manuscrits algériens de l’ouest africain relevant de l’université d’Adrar, en présence de professeurs d’universités, nationaux et étrangers, se poursuivent avec des interventions sur différents thèmes.
Ceux-ci ont trait aux "Mécanismes juridiques de conservation des manuscrits", "Le patrimoine manuscrits des oulémas algériens dans l’ouest africain", "Les manuscrit du centre Cheikh Mokhtar El-Kenti El-Kebir de recherches et d’archivage de Gao (Nord malien)". Cheikh Hadj Brahim Ben Mohamed Tellai (natif de beni-Isguen en 1926), une éminente personnalité dans le domaine de l’authentification des manuscrits en Algérie, a été honoré à cette occasion, pour ses efforts depuis 40 ans dans le domaine.
La rencontre scientifique vise à faire connaître le patrimoine culturel algérien manuscrit, qui a contribué au rayonnement culturel dans l’ouest africain, et à valoriser les efforts des anciens pour sa conservation, a indiqué le directeur du laboratoire précité, Dr Ahmed Djaafri.