Alors qu’il reste environ un mois pour le 5 juillet, fête de l’Indépendance, qui marque pour cette année les cinquante années de la souveraineté algérienne, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a rencontré avant-hier jeudi, dans un Hôtel à Alger, les cadres de son secteur pour peaufiner et donner des directives pour la célébration de cet événement tant attednu par les Algériens que par le reste du monde.
Durant cette rencontre, la ministre de la Culture a encore une fois affirmé que cette célébration se fera dans les 48 wilayas du pays et non pas seulement dans la capitale. Contrairement aux précédentes manifestations de grande envergure, à l’instar d’«Alger, capitale de la cultrure arabe 2007», de la 2e édition du festival international Panafricain ou encore «Tlemcen, capitale de la culture islamique», cette nouvelle manifestation historique doit être célébrée avec «cohérance, d’une manière rationnelle et sans dépenses excessives», déclare la première responsable du secteur culturel. A travers cette réunion, visant ainsi à la mise en œuvre du programme du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, la ministre a longuement insisté sur le fait que les participants doivent éviter la préparation de cet événement dans la précipitation, tout en évitant la répétition (le déjà vu) dans les activités. «Vous devez élaborer un programme à la fois logique, rationnel et cohérent afin d’éviter de fournir des efforts vainement, de perdre du temps et de dépenser trop d’argent. Le cinquantenaire de l’Algérie est un grand évènement, nous devons honorer sa célébration», affirma-t-elle. La célébration du cinquantième anniversaire est inscrite officiellement durant la période allant de juillet 2012 à juillet 2013. Pour la ministre de la Culture, cette période doit être riche en activité ludique et pédagogique englobant des expositions, colloques, festivals internationaux, nationaux et locaux… Ces diverses activités culturelles doivent ouvrir les portes a la participation d’un nombre «élevé d’artistes et de créateurs algériens», confirme la ministre. Pour le premier événement célébré dans ce cadre, la ministre de la Culture a vivement salué l’ouverture de l’exposition du grand peintre algérien Mahjoub Ben Bella au Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (MAMA). Cette exposition respective qui durera jusqu’au mois de septembre prochain est la première du peintre en Algérie.
Revenant au contenu de programme tracé pour cette période tant historique que culturel pour l’Algérie, Mme Khalida Toumi a mis l’accent sur la nécessité qu’il soit inscrit dans celui des valeurs patriotiques du peuple algérien durant la Guerre de libération nationale contre le joug colonial français. Cette manière de faire est dans l’objectif notamment de «contrecarrer les parties étrangères qui tentent aujourd’hui de délégitimer son combat».