Des poétesses se sont succédé mardi dernier à la tribune de la salle des fêtes du Palais de la culture Malek-Haddad de Constantine, pour marquer, à leur manière, la célébration de la journée internationale de la femme. La beauté du verbe, l’éloquence du geste, la tendresse du regard de ces femmes aimant faire chanter le verbe ont charmé une audience majoritairement féminine qui n’a pas été avare en applaudissements. Cette manifestation est un hymne à la beauté et à la femme où qu’elle soit, au foyer, en milieu citadin ou en zone rurale, a souligné, dans une allocution d’ouverture, le directeur de la culture, initiateur de ce récital poétique qui s’inscrit dans le cadre des activités du rendez-vous culturel hebdomadaire "Espace du mardi". Auparavant, le wali a salué les femmes algériennes qui ont "tant donné à leur pays, durant la Révolution et au cours de la bataille exaltante du développement". Nadia Nouacer, une poétesse qui a reçu un hommage appuyé pour les 30 années qu’elle a vouées aux belles lettres, a souligné "le rôle essentiel de la poésie qui a de tous temps consacré les valeurs de tolérance, de fraternité et d’amour". Mounira-Saâda Khalkhal, de Constantine, poétesse à ses heures, a affirmé que les poètes de la nouvelle génération s’inspirent, aujourd’hui, des préoccupations du quotidien et des mutations sociales, ce qui ne peut, selon elle, qu’enrichir les textes. De leur côté, les poétesses Saliha Naidja, Fatima-Zohra Bilouk et Asma Matar ont forcé le respect de la salle par la lecture de certains passages de leurs créations sur un fond de musique douce interprétée par des jeunes filles de l’association artistique Nadjm Kourtouba (Étoile de Cordoue).