Le rendez-vous est d’ores et déjà donné par la 3e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) qui se tiendra du 13 au 17 octobre prochain.
Cette prochaine édition sera, une fois de plus, l’occasion de découvrir de nouveaux talents, ce qui permettra d’associer «savoir, savoir-faire et technologie». Ce but sera atteint grâce à l’interaction avec d’autres genres artistiques. Pour cette année les organisateurs ont préféré lié la bande dessinée à la littérature en choisissant, pour l’instant, deux thèmes : «Littérature dessinée» ou encore «Récit en images».
Ce choix est pertinent car pour le staff «la bande dessinée, il faut le rappeler, est un genre qui allie esthétique, histoire, langue, psychologie, science, technique et technologie, une vision du monde en somme et un art complet et complexe qui, pour se réaliser, constitue à lui seul, un vaste champ éditorial».
Quels sont les objectifs tracés par les organisateurs du festival ? Et bien pour eux, cette manifestation n’est pas seulement une occasion de faire connaitre cet art, plus apte à être au contact de la société, mais une opportunité d’introduire une variété de genres. Ainsi, la BD sera ce patrimoine qui revisitera l’histoire, toute en s’interrogeant sur l’identité, ou encore la BD sera, durant cinq jours, très scientifique puisqu’elle approchera de très près et de manière ludique des données scientifiques, et enfin nous découvrirons le roman BD qui autorise une lecture plus aisée de certains romans appartenant à la culture universelle et /ou locale. Un accès plus facile, soutenu par l’image d’un roman.
Avec cette 3e édition le Fibda offrira un programme foisonnant pour tous publics : des rencontres pour échanges d’expériences entre connaisseurs et professionnels de la BD, des projections audio-visuelles, des concerts de dessins pour cibler des performances graphiques, un pôle jeunesse pour lieu d’expériences inédites, une librairie exclusivement BD, une information régulière sur tous supports, des consécrations sous la forme de prix qui seront cette année, de différentes motivations : le meilleur album patrimoine, la meilleure BD scientifique, la meilleure adaptation (roman et/ou conte) mais aussi le meilleur fanzine. Il y aura aussi le prix de la BD scolaire sur concours.
D’après le commissariat du festival, Le Fibda poursuit son chemin. Il en est à sa troisième édition et compte durer longtemps car la BD algérienne entend s’émanciper de l’influence des modèles dominants et reconquérir sa place avec la reconquête d’un marché sûr et l’éclosion de nombreux talents.