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Conférence des organisateurs du 1er festival international du théâtre d’Alger
Une édition aux couleurs africaines
2 Juillet 2009

Le staff des organisateurs du festival international du théâtre d’Alger a organisé, avant-hier, au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, une conférence de presse. Le programme officiel détaillé de ce festival, qui entre dans le cadre du 2e festival culturel Panafricain d’Alger 2009, a ainsi été divulgué.

M. Ben brahim Fethenour, directeur de la communication au commissariat du Festival international du théâtre, a annoncé la naissance de ce festival international comme étant «les résultats positifs que nous avons obtenu à travers les précédents festivals que nous avons organisé».
Au sujet du programme, Fethnour Ben brahim a informé que cette édition, qui a coïncidé avec le festival panafricain, sera une édition aux couleurs africaines et qu’elle sera de surcroit très riche avec la participation de 14 pays africains. Ainsi les passionnés du 4e art auront la chance de découvrir la représentation d’une quarantaine de pièces théâtrales. M’Hamed Benguettaf, responsable du département théâtre pour ce festival panafricain et directeur du TNA, a annoncé que le coup d’envoi du festival international du théâtre sera donné par une pièce de théâtre produite par le TNA : Ventres pleins, ventres creux de Daniel Boukman.
En marge de ce festival, d’autres programmes ont été également concoctés à l’instar de la Résidence, de jeunes auteurs qui se regrouperont au sein de l’ISMAS (Alger). Quinze (15) jeunes auteurs (africains et arabes), répartis en trois (03) groupes de cinq (05) stagiaires, encadrés par six (06) auteurs dramatiques africains. Cette résidence est conçue comme un espace interactif dans le domaine de l’écriture théâtrale. La première semaine sera consacrée à l’écriture des textes dramaturgiques, suivie de lectures-débats. La deuxième semaine verra un montage de textes dramaturgiques sous forme de spectacles et ce, sous l’encadrement artistique et pédagogique d’auteurs et metteurs en scène.
Un colloque sous le thème générique «Théâtre Africain, entre modernité et tradition» sera aussi organisé du 9 au 12 juillet au Théâtre de Verdure (auditorium complexe culturel Laadi-Flici). Ces journées d’étude tel que a définies par le commissaire du Festival, Brahim Noual «sont une approche anthropologique et ethnologique africaine loin de toute ethnologie centriste de l’occident pour nous permettre à nous, hommes de théâtre du continent africain de nous réapproprier la terminologie propre aux traditions et à la culture africaine».
Le colloque, auquel des universitairs et hommes de théâtre, spécialistes du théâtre africain prendront part, sera axé autour de quatre volets : l’oralité, le conte, le masque et les marionnettes.
Il y aura également, durant ce festival international, une manifestation consacrée aux femmes : Juillet ô féminin. Une activité qui permettra aux artistes femmes d’exprimer à travers leur art, la sensibilité, la poétique et le courage de questionner la société sans détours. Le programme se définit en (03) trois axes : La poésie et l’art lyrique, le conte et le théâtre.
Un hommage sera rendu aux grandes figures du théâtre africain, avec une exposition photographique qui retracera le parcours des personnalités du 4e art africain à l’instar du professeur Daogo Jean-Pierre Guingane, du Dr Ousmane Diakhate, de l’écrivain Tchad Lamko, du comédien, metteur en scène et scénographe Ali Mahdi et enfin l’écrivain, acteur et metteur en scène Mohamed Driss.
Enfin, la dernière activité programmée est un atelier pluridisciplinaire : Masque et marionnettes. La première semaine est consacrée à l’atelier de construction et confection de marionnettes, encadré par cinq (05) pédagogues et spécialistes. La seconde semaine est consacrée aux techniques de manipulation et de l’accorât. Il est attendu pour cet atelier, la représentation de deux (02) spectacles de fin de stage (15 mn chacun).
Il est à rappeler que les différentes représentations se dérouleront au TNA, la salle El-Mougar et la salle El-Hadj-Omar au TNA, ainsi qu’à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Mostaganem, Oran et Annaba.

Par : Kahina Hammoudi

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