L’artiste plasticienne algérienne Attika Boubezari a de nouveau fait parler d’elle en Italie où elle a décroché le prix "Vincent Van Gogh 2011" et celui des droits de l’Homme, lors d’une cérémonie organisée dernièrement dans la ville de Lecce, a-t-on appris lundi auprès de l’intéressée."Je suis heureuse de me retrouver pour la 5e fois dans ce prestigieux gala qui réunit et unit différents esprits créatifs", a déclaré à l’APS cette artiste originaire de Jijel qui a présenté quelques-unes de ses œuvres. Quelque 150 artistes d’une trentaine de pays, dont l’Algérie, ont été primés lors de cette manifestation organisée régulièrement par l’Association "Italia in arte". Le prix est constitué d’une statuette reproduisant le buste de Vincent Van Gogh, ainsi que d’un parchemin personnalisé et estampillé.
La seconde distinction, "Prix spécial des droits de l’Homme 2011", est dédiée au général Giuseppe Garibaldi, pour commémorer le 150e anniversaire de l’Unité italienne, a-t-elle indiqué. Les œuvres de l’artiste jijélienne ont, par ailleurs, été sélectionnées, au cours de l’année 2011, dans de nombreux salons internationaux, notamment en Espagne, au Japon, en Roumanie, aux Etats-Unis et en Italie. Diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts d’Alger et de l’Académie des arts et du design de Pékin, cette plasticienne s’est distinguée par des œuvres qui lui ont valu de nombreuses récompenses aussi bien en Algérie qu’à l’étranger. On lui doit notamment "Lumières fugitives", "Enfer", "Pensée", "Sublime", "Mélodie", toutes des toiles à l’huile acrylique et aux couleurs vives qui dégagent à la fois l’expression, le génie et le talent de la plasticienne.
Chacune de ses œuvres représente une sensibilité, une histoire et une émotion différentes. Ces toiles constituent un "panorama de couleurs entre onirisme et poésie, entre passion et perspectives, visages et paysages", selon les connaisseurs.