Le Midi Libre - Culture - Encourager de jeunes réalisateurs algériens
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Soirée "Spéciale courts"
Encourager de jeunes réalisateurs algériens
2 Décembre 2010

Cinq court-métrages cinématographiques de jeunes réalisateurs algériens ont été projetés mardi à Alger lors d’une soirée "Spéciale courts", organisée par le ministère de la Culture "dans le but d’encourager les jeunes talants". Le public a été invité à cette occasion à apprécier cinq court-métrages totalement ou partiellement financés par le ministère, en l’occurrence "Dehia" d’Omar Belkacem, "Ahmed" de Mourad Zidi, "La maison des vieux" de Yahia Mouzahem, "Le Djinn" de Yasmine Chouikh et "Le dernier passager" de Mounes Khemmar. Deux des cinq court-métrages, "Dehia" et "Ahmed", projetés lors de cette soirée sont en langue Amazighe. Les évènements du premier film, se déroulent dans un village des hauteurs du Djurdjura. Il raconte l’histoire d’une jeune maman, Dehia, incarnée par Razika Ferhani, se retrouvant seule face à la responsabilité d’un enfant, pleurant un mari qui, depuis son émigration, n’a plus donné de nouvelles. Les 21 minutes de ce film révèlent toute la beauté d’un village Kabyle avec ses maisonnettes en pierres et ses prairies dont la verdure se mêle à la blancheur des nuages. Le drame, avec la triste histoire de Dehia, a très vite laissé la place au rire puisque le deuxième film projeté était une comédie. "La maison des vieux", de son réalisateur Yahia Mouzahem, avec un humour qui renferme beaucoup de symbolique, raconte l’histoire de Ouahid (Mohamed Boucheib), le dernier jeune restant en Algérie, puisque tous les autres ont préféré partir ailleurs. Retour au drame avec un deuxième film en langue Amazighe, "Ahmed", qui raconte l’histoire d’un enfant désarmé devant la maladie de son grand père cordonnier qu’il l’a élevé après la mort de ses deux parents. La quatrième projection été celle du film de Yasmine Chouikh qui traite de la liberté de la femme dans les sociétés concervatrices. La réalisatrice s’est choisie les oasis de Bechar comme décor pour son court-métrage de 20 minutes, qui raconte l’histoire d’Amber accusé de hantise parce qu’elle aspirait à vivre en liberté. "Le Djinn symbolise la liberté", a-t-elle indiqué en marge de la projection ajoutant que le film véhicule le cris de détresses de millions de femmes qui se trouvent dans le cas d’Amber. Le dernier court-métrage de cette soirée "Spéciale courts", est celui du jeune réalisateur Mounes Khemmar, "Le dernier passager" qui a décroché la Perle noire du meilleur court métrage arabe au festival d’Abu Dhabi en septembre dernier, et qui a figuré par ailleurs parmi la sélection des 10 films finalistes dans la compétition en ligne organisée dans le cadre du festival de Cannes. Le court métrage silencieux (sans le moindre dialogue), d’une durée de 7 minutes raconte l’histoire d’un "jeune artiste (Mohamed Boucheib) doublement frustré à cause d’une passion artistique qu’il n’exerce pas d’une part, et d’un amour impossible, d’une autre", a résumé Mounes Khemmar en marge de la projection. S’agissant de l’absence de dialogue, il a expliqué qu’il voulait transmettre de l’émotion, et qu’"il n’y a pas mieux que l’image pour transmettre l’émotion".


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