Les participants au 2e colloque sur la vie et l’œuvre de Kateb Yacine, clôturé vendredi à Guelma, ont tenu à honorer la mémoire du Keblouti en déposant une gerbe de fleurs au bas de la stèle érigée en son honneur à Aïn Ghrour, dans la commune de Hammam n’bails. Les séminaristes, en particulier les invités étrangers, ont fait part de leur "émotion’’ et de leur "admiration’’, aussi bien devant l’hospitalité et la chaleur de l’accueil des Beni Keblout, tribu de Aïn Ghrour à laquelle appartenait l’auteur de Nedjma, que devant la beauté de cette région qui a su garder son âme et qui a constitué une source d’inspiration pour Kateb Yacine.
Après s’être attablés pour un déjeuner traditionnel qui s’est déroulé dans une belle atmosphère, aussi bucolique que conviviale, les participants au colloque ont effectué une visite touristique qui leur a permis de faire la découverte des thermes de Hammam Chellala et Hammam Debagh.
La clôture de cette rencontre internationale avait auparavant donné lieu à une petite cérémonie à Guelma, au théâtre romain, où les participants se sont donné rendez-vous pour la 3e édition, en octobre 2011, toujours à l’occasion de l’anniversaire du décès de Kateb.
La rencontre qui vient de s’achever, placée sous l’égide du ministère de la Culture, a mis la lumière sur ’’les aspects esthétiques et artistiques’’ de l’œuvre de Kateb Yacine, en particulier son roman-phare, Nedjma.
Des universitaires algériens, des membres de la famille de l’écrivain disparu, quelques-uns de ses amis, et des invités étrangers venus des Etats-Unis, d’Autriche, de France, du Maroc et de Tunisie y ont pris part.