La poésie populaire, celle-là même qui puise son inspiration des choses de la vie, de ses joies et de ses peines, faite d’envolées emphatiques, quelquefois affectées mais toujours sincères, a toujours été indissociable de la culture dans le Hodna, mais beaucoup d’écueils à la fois la menace dans son expression et dans ses fondements. L’absence de la sphère musicale qui a fini par "appauvrir aussi bien la créativité que la production musicale", affirment certains chanteurs locaux, alors que pour l’association "Achaâr El-Hodna", ce phénomène s’explique par le fait que ces poètes locaux, dont beaucoup ont aujourd’hui disparu, "s’expriment spontanément en poèmes et n’ont jamais cherché, ni même pensé, à faire de leur art une véritable profession ou à lui trouver des débouchés".