Le 2è Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA), qui s’est déroulé du 14 au 18 octobre, sous le thème "Alger Baie des Bulles", s’est clôturé dimanche soir par une cérémonie de remise de prix aux lauréats des concours organisés à l’occasion de cet évènement culturel. Dans une brève allocution, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a mis en exergue l’importance de ce 9ème art qui est "un art à part entière et qui a gagné ses lettres de noblesse en étant à la fois un instrument de loisir, de découverte et de création". «Cette 2è édition nous a confirmé l’extraordinaire potentiel que renferme notre pays dans les jeunes et très jeunes talents et cela augure de belles perspectives", a souligné Mme Toumi qui, à cette occasion, a rendu hommage à Slim, "l’un de nos meilleurs bédéistes". «Ses dessins sont plus que des dessins, ils sont le témoignage de notre temps", a-t-elle affirmé, mettant en valeur le "travail de qualité, original et génial" de Slim, dont l’œuvre, a-t-elle annoncé, sera rééditée et traduite en arabe et en tamazight par le ministère de la Culture. S’agissant des prix, Saïd Zanoun, le doyen des bédéistes algériens, a reçu le prix de la Reconnaissance. Le prix du Patrimoine a été décerné, à titre posthume, au bédéiste Sid-Ali Melouah, qui avait participé à la création en 1968 de "M’Quidech", la première revue algérienne de bande dessinée. Pour le concours international, le prix de la Meilleure bande dessinée en langue arabe a été décerné à Lina Mharedj et Maher Ali Samra (Liban) pour son livre Encore une année, tandis que le prix du Meilleur album est revenu à Dan et Galandon (France) pour leur album Tahia El Djazaïr. Le prix du Meilleur projet en langue étrangère a été attribué à Didier Kassaï (République Centrafricaine) pour Pouce-pouce et le prix de la Meilleure revue aux publications "Fourtou" (Algérie) et "Samendal" (Liban). Par ailleurs, le 1er prix de la Meilleure affiche a été remis à Benali Youcef alors que le 1er prix Jeunes talents est revenu à Aïdaoui Tahar et celui de Espoirs scolarisés à Nariman Mezghiche. Le programme du FIBDA comprenait une série d’expositions, des ateliers, un colloque sous le titre "La femme à l’assaut de la BD", des projections de films ainsi que des conférences.