Le réalisateur et cinéaste algérien Merzak Allouache croit à un renouveau dans le secteur cinématographique en Algérie, mais à condition que soit mise en œuvre une politique culturelle et une aide à la création. «Il y a beaucoup de possibilités qui font que peut être il va y avoir un renouveau, mais ce renouveau à besoin quand même d’être soutenu par un processus, dont une vraie politique culturelle et une politique d’aide à la création», a souligné Merzak Allouache dans un entretien à llÂAPS, en marge de la 24e édition du Festival international du film francophone de Namur (Belgique). Au sujet de sa nouvelle production "Harragas", Merzak Allouache souhaite un soutien des autorités publiques d’autant, a-t-il dit, qu’il a commencé à le (film) présenter dans les festivals, comme celui de Venise dernièrement. "Aujourd’hui, je suis en train de présenter ce film, mais je n’ai aucune nouvelle de ce qu’on en pense en Algérie. Je n’ai aucun soutien, je ne sens rien et le film n’est pas encore projeté en Algérie", confie-t-il. Il prévoit sa projection à Alger dès février ou mars prochains.