L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a donné son feu vert pour la création en Algérie, dès janvier 2014, d’un centre de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel africain, a annoncé, jeudi à Alger, le directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), Slimane Hachi.
Ce centre, basé à Alger, sera placé sous l’égide de l’Unesco mais sera "géré administrativement par l’Algérie et doté d’un budget du gouvernement algérien", a précisé M. Hachi en marge d’un colloque international de deux jours sur le thème :
"L’Afrique dans les littératures et les arts". Le futur organisme aura, notamment, à mener des travaux de recherches et de compilations sur le patrimoine immatériel hérité des cultures africaines et d’organiser des colloques au niveau africain à ce sujet, a encore indiqué le directeur du Cnrpah. L’accord Algérie-Unesco pour la création de ce centre intervient au lendemain de la 192e session du Conseil exécutif de l’agence onusienne, tenue en octobre dernier à Paris (France).
Il doit être définitivement adopté lors de la 37e conférence générale de l’Unesco qui a débuté ce jeudi dans la capitale française. M. Hachi a également évoqué l’initiative de l’Algérie de proposer, aux côtés du Mali et du Niger, le classement de l’Imzad au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, une proposition qui sera débattue lors d’une réunion du comité intergouvernemental de l’Unesco, prévue en décembreprochain à Bako en Azerbaïdjan.
L’Algérie proposera également le classement sur la même liste du "Rakb de Ouled Sidi Cheikh" lors de cette réunion. Le colloque international "L’Afrique dans les littératures et les arts" a réuni jeudi et vendredi des chercheurs, des écrivains et des éditeurs autour des représentations du continent africain dans différentes disciplines artistiques.