Le Colloque international sur le patrimoine vivant de la ville de Nedroma et sa région s’est ouvert vendredi passé à la salle des conférences de Nedroma en présence de nombreux chercheurs et enseignants algériens, espagnols et arabes ainsi que des autorités locales de la ville et du consul général d’Espagne à Oran.
Midoune Azzeddine, président de l’association El Mouahidia, co-organisatrice de cette manifestation culturelle et scientifique avec l’association espagnole "Restaurateurs sans frontières", a rappelé à l’ouverture des travaux, les objectifs principaux de ce colloque axé sur le patrimoine vivant de la ville de Nedroma et sa région : histoire et mémoire d’un héritage andalous.
M. Midoune a ajouté que cette rencontre permettra aussi de "renforcer" les liens entre Nedroma et l’Espagne sur la base d’"une histoire commune et la valorisation du patrimoine arabo-andalou comme partie intégrante de notre identité àtravers l’organisation et la célébration d’évènements culturels, des expositions thématiques en sus de la défense de l’architecture arabo-andalouse".
Il a également mis en exergue la nécessité impérieuse de la création d’un musée de la ville pour mieux conserver les biens culturels matériels et immatériels de Nedroma et en fin encourager la recherche des projets qui ont un rapport avec le patrimoine et l’histoire de Nedroma.
De son côté, le président de l’association espagnole "Restaurateurs sans frontières", Javier Gomez, a valorisé cette rencontre qui parle d’une histoire commune et qui vise à renforcer le partenariat avec l’association "El mouahidia"et par là même valoriser l’héritage andalou existant dans la région. Il a en outre rappelé que son association est présente depuis 2006 en Algérie et a contribué dans divers projets du ministère de la Culture.
Ce colloque a abordé trois axes principaux notamment "L’arabo-andalou, un héritage culturel à préciser", "Nedroma, histoire et rapport avec le monde arabo-andalou" et enfin "Musique arabo-andalouse, un patrimoine vivant pour demain".