L’ancienne église "Saint Louis", située au quartier populaire de Sidi Houari (Oran), fera l’objet prochainement de travaux urgents de restauration, a-t-on appris du responsable des sites archéologiques de l’Office national d’exploitation et de gestion des biens culturels protégés d’Oran.
Cette opération vise à préserver ce site d’une dégradation accélérée de certaines de ses parties comme le clocher, la salle des prières et de ses trois grandes coupoles, a précisé M. Ourabah Massinissa, ajoutant que les travaux porteront sur le renforcement des façades Est et Ouest de cet ancien lieu de culte.
L’opération interviendra après une étude réalisée par un bureau d’études spécialisé national retenu par le ministère de la Culture, suite à un appel d’offres émis pour entreprendre les travaux qui seront lancés prochainement, selon la même source.
Après l’achèvement des travaux d’urgence, il est prévu que cette ancienne église, classée en 1956 puis en 1967 comme site à protéger, puisse bénéficier d’une étude en vue de sa réfection, a-t-on indiqué.
A l’origine, ce site a été une mosquée d’origine portant le nom d’El-Bitar, un savant musulman spécialiste en pharmacie. Après l’occupation d’Oran par les espagnols, la mosquée a été transformée, en 1509, en église appelée "Notre-Dame de la Victoire". En 1708, elle redeviendra synagogue à l’époque de la présence des Ottomans avant qu’elle ne soit transformée une nouvelle fois en église durant la période coloniale française.
Actuellement, la cave de cet édifice religieux abrite le centre culturel "Sidi El Houari", relevant de l’APC d’Oran. Cette église a été squattée par cinq familles, relogées en 2004 dans des appartements décents.
Chorégraphie "Abtal El qadar"
Le public d’Oran conquis
par la richesse du spectacle
Le spectacle Abtal El Qadar, du chorégraphe libanais Abdelhalim Caracalla, présenté au Centre des conventions d’Oran "Mohamed Benahmed", a émerveillé le public qui a découvert une œuvre "très colorée et de très haute facture".
Le spectacle qui a rassemblé 500 jeunes artistes, a ravivé une mémoire, la nôtre, et a réussi lundi soir le show à travers une chorégraphie éblouissante mettant en scène la danse, le chant, la musique, les lumières, le tout enrobé dans une mise en scène vive, tonique, bien réglée, qui colle à l’action et servie par de jeunes danseurs au talent avéré.
Ce spectacle a été une occasion pour le public oranais de découvrir des artistes débutants, venus de différentes régions du pays pour chanter l’Algérie libre et indépendante et un demi-siècle de progrès, de développement et de réalisations socioéconomiques indéniables.
Des jeunes ont réussi ce show à travers une fusion entre le hip hop, le break dance, accompagnés d’une trentaine entre chanteurs et solistes de la chorale "Elhan oua chabab", une quarantaine de comédiens et six troupes folkloriques.